Bruno Serralongue
14 Sep - 04 Oct 2006
BRUNO SERRALONGUE
"Caravane"
Tournant le dos au scoop comme à la quête de "l'instant décisif", le photo-reportage selon Bruno Serralongue a les traits d'une pratique de vérité. Les images y sont celles d'un enquêteur paradoxal, à la fois présent mais discret. Qu'il se rende auprès du sous-commandant Marcos, au Chiapas en 1996, à Hong-Kong en 1997, lors de la rétrocession de la colonie britannique à la Chine populaire, ou à Las Vegas pour un concert de Johnny Hallyday..., Bruno Serralongue y opère chaque fois sans carte de presse ni accréditation spécifique. Une fois dans la place, il adopte le point de vue de l'accompagnateur, non celui du témoin privilégié. Cette position particulière confère aux images de Bruno Serralongue une indéniable familiarité, une authenticité. A rebours de la vision déformée que prodiguent les médias, on réapprend à leur contact à voir le monde tel quel, sans focalisation ni cadrage calculé du visible.
Paul Ardenne, in Bruno Serralongue, Actes sud / Altadis, 2003
"Caravane"
Tournant le dos au scoop comme à la quête de "l'instant décisif", le photo-reportage selon Bruno Serralongue a les traits d'une pratique de vérité. Les images y sont celles d'un enquêteur paradoxal, à la fois présent mais discret. Qu'il se rende auprès du sous-commandant Marcos, au Chiapas en 1996, à Hong-Kong en 1997, lors de la rétrocession de la colonie britannique à la Chine populaire, ou à Las Vegas pour un concert de Johnny Hallyday..., Bruno Serralongue y opère chaque fois sans carte de presse ni accréditation spécifique. Une fois dans la place, il adopte le point de vue de l'accompagnateur, non celui du témoin privilégié. Cette position particulière confère aux images de Bruno Serralongue une indéniable familiarité, une authenticité. A rebours de la vision déformée que prodiguent les médias, on réapprend à leur contact à voir le monde tel quel, sans focalisation ni cadrage calculé du visible.
Paul Ardenne, in Bruno Serralongue, Actes sud / Altadis, 2003