Rainier Lericolais
04 Feb - 26 Mar 2011
© Rainier Lericolais
Rainier Lericolais, Abstracks, collages d'empreintes de disques sur carton, de gauche - droite : II, IV, II, I, 2011
Rainier Lericolais, Abstracks, collages d'empreintes de disques sur carton, de gauche - droite : II, IV, II, I, 2011
RAINIER LERICOLAIS
Abstracks
Du 04 février au 26 mars 2011
Rainier Lericolais est artiste et musicien, collectionneur de disques et fin connaisseur de musique. Il manipule avec érudition des formes, des sons, des images qu’il transpose en objets et musiques sous forme de sculptures, d’oeuvres sur papier, d’enregistrements, d’improvisations, de concerts, de fanzines, de disques. Ces réalisations sont à la fois minutieuses et cultivées, précieuses et modestes. L’artiste mène un travail encyclopédique et fait dialoguer références savantes et cultures populaires. L’exposition déploie des éditions (une cassette audio et un vinyle format 45 t.) et des multiples (sérigraphies et collages) qui agissent comme autant de traces, de documents sélectionnés et transformés par l’artiste.
Rainier Lericolais travaille l’empreinte en réalisant des transferts de disques vinyles en négatif à l’aide de colle et de plastique souple. Ces empreintes transparentes intègrent la dimension d’archives sonores et deviennent de formidables doubles, fixant un état, un temps, incluant poussières et altérations. Ces cercles, une fois fixés sur papier et encadrés, agissent comme motifs et trames pour des compostions abstraites.
Une sérigraphie réalisée à partir de la pochette d’un disque de la neuvième symphonie de Beethoven, deux éditions et une vidéo viennent compléter l’accrochage. Le 45 tours vinyle, édité avec le label Brocoli, contient une version recomposée du dernier album de Sylvain Chauveau. Sons expérimentaux et voix lointaines donnent une tonalité unique à ce disque. L’exposition est également l’occasion d’éditer une cassette audio accompagnée d’un livret. Une compilation dans l’esprit de celles sorties chez Touch dans les année 80 ou sur des labels indépendants spécialisés dans l’édition à tirage limité de disques, le plus souvent accompagnés d’un fanzine au graphisme soigné et aux textes sophistiqués. On devrait trouver sur cette K7 des archives éparses, des sources libres de droits, des voix, des documents personnels de l’artiste, des silences et des productions ou enregistrements de l’Oreille est Hardie incluant Pierre Henry, Dominique Petitgand, Davide Balula ou Georgina Starr.
Le projet se construit autour de sa pratique de l’édition, du disque, du multiple et de la musique. Un attachement à une économie indépendante en parfaite adéquation avec l’esprit de la mezzanine du Confort Moderne.
Abstracks
Du 04 février au 26 mars 2011
Rainier Lericolais est artiste et musicien, collectionneur de disques et fin connaisseur de musique. Il manipule avec érudition des formes, des sons, des images qu’il transpose en objets et musiques sous forme de sculptures, d’oeuvres sur papier, d’enregistrements, d’improvisations, de concerts, de fanzines, de disques. Ces réalisations sont à la fois minutieuses et cultivées, précieuses et modestes. L’artiste mène un travail encyclopédique et fait dialoguer références savantes et cultures populaires. L’exposition déploie des éditions (une cassette audio et un vinyle format 45 t.) et des multiples (sérigraphies et collages) qui agissent comme autant de traces, de documents sélectionnés et transformés par l’artiste.
Rainier Lericolais travaille l’empreinte en réalisant des transferts de disques vinyles en négatif à l’aide de colle et de plastique souple. Ces empreintes transparentes intègrent la dimension d’archives sonores et deviennent de formidables doubles, fixant un état, un temps, incluant poussières et altérations. Ces cercles, une fois fixés sur papier et encadrés, agissent comme motifs et trames pour des compostions abstraites.
Une sérigraphie réalisée à partir de la pochette d’un disque de la neuvième symphonie de Beethoven, deux éditions et une vidéo viennent compléter l’accrochage. Le 45 tours vinyle, édité avec le label Brocoli, contient une version recomposée du dernier album de Sylvain Chauveau. Sons expérimentaux et voix lointaines donnent une tonalité unique à ce disque. L’exposition est également l’occasion d’éditer une cassette audio accompagnée d’un livret. Une compilation dans l’esprit de celles sorties chez Touch dans les année 80 ou sur des labels indépendants spécialisés dans l’édition à tirage limité de disques, le plus souvent accompagnés d’un fanzine au graphisme soigné et aux textes sophistiqués. On devrait trouver sur cette K7 des archives éparses, des sources libres de droits, des voix, des documents personnels de l’artiste, des silences et des productions ou enregistrements de l’Oreille est Hardie incluant Pierre Henry, Dominique Petitgand, Davide Balula ou Georgina Starr.
Le projet se construit autour de sa pratique de l’édition, du disque, du multiple et de la musique. Un attachement à une économie indépendante en parfaite adéquation avec l’esprit de la mezzanine du Confort Moderne.