Sylvie Blocher
08 Nov 2014 - 10 Jan 2015
© Sylvie Blocher
Couple, 2014 Video installation 4'40 HD PAL, sound édt. 1/3
Nosbaum Reding, Luxembourg, 201
Couple, 2014 Video installation 4'40 HD PAL, sound édt. 1/3
Nosbaum Reding, Luxembourg, 201
SYLVIE BLOCHER
Behind The Invisibles
8 November 2014 - 10 January 2015
L'exposition de Sylvie Blocher à la galerie Nosbam Reding présente une installation vidéo inédite tournée en 2012 à Pékin et l'installation vidéo créée pour la 3ème Biennale de Bahia (dans le cadre du projet FAL, commissariat de Marc Pottier) en août de cette année. L'exposition se complète avec une série de dessins.
Un jeune homme et une jeune femme, à Pékin, résument leur vie avec des stickers et des mots plaqués sur la bouche. Des vendeurs du marché de San Joachim de Bahia se présentent devant la caméra, portant chacun un objet qu'il vend et qui le détermine. Ils portent des objets de rituel du Candomblé, des saints des animaux. Ils se présentent en silence, nous adressant du regard avec une immense fierté.
Cette suite de corps déterminés par les objets qu'ils portent interroge d?une autre façon les concepts de localité et d'universalité. Le philosophe Edouard Glissant pour échapper aux violences du Local et de l'Universel propose le concept de « créolisation ». La créolisation est « la mise en contact de différentes cultures ou d'éléments de cultures distinctes, dans un endroit du monde, avec pour conséquence des données nouvelles, imprévisibles et inattendues ». Pour Edouard Glissant, cette réflexion a comme point de départ son double refus : « celui de la hiérarchisation des cultures, dont se nourrit la pensée coloniale, et celui de l'identité-racine inscrite au coeur des philosophies nationalistes ». Il oppose à ce double refus une pluralité de la relation et une poétique de la relation.
Behind The Invisibles
8 November 2014 - 10 January 2015
L'exposition de Sylvie Blocher à la galerie Nosbam Reding présente une installation vidéo inédite tournée en 2012 à Pékin et l'installation vidéo créée pour la 3ème Biennale de Bahia (dans le cadre du projet FAL, commissariat de Marc Pottier) en août de cette année. L'exposition se complète avec une série de dessins.
Un jeune homme et une jeune femme, à Pékin, résument leur vie avec des stickers et des mots plaqués sur la bouche. Des vendeurs du marché de San Joachim de Bahia se présentent devant la caméra, portant chacun un objet qu'il vend et qui le détermine. Ils portent des objets de rituel du Candomblé, des saints des animaux. Ils se présentent en silence, nous adressant du regard avec une immense fierté.
Cette suite de corps déterminés par les objets qu'ils portent interroge d?une autre façon les concepts de localité et d'universalité. Le philosophe Edouard Glissant pour échapper aux violences du Local et de l'Universel propose le concept de « créolisation ». La créolisation est « la mise en contact de différentes cultures ou d'éléments de cultures distinctes, dans un endroit du monde, avec pour conséquence des données nouvelles, imprévisibles et inattendues ». Pour Edouard Glissant, cette réflexion a comme point de départ son double refus : « celui de la hiérarchisation des cultures, dont se nourrit la pensée coloniale, et celui de l'identité-racine inscrite au coeur des philosophies nationalistes ». Il oppose à ce double refus une pluralité de la relation et une poétique de la relation.