Ken Lum
08 Mar - 25 Apr 2008
Ken Lum
8 mars – 25 avril 2008
La Galerie Nelson-Freeman est heureuse de présenter la 4e exposition de l’artiste canadien Ken Lum. Le travail de Ken Lum a fait l’objet d’expositions sur la scène internationale depuis 1978. Son œuvre de nature sociale et engageante a été présentée dans de nombreuses manifestations internationales telles que la Biennale de Sydney (1992), la Biennale de Sao Paulo (1998), la Biennale de Shanghai (2000), la Documenta XI (2002), la Biennale de Liverpool (2006) et la Biennale d’Istanbul (2007). Il a également une longue carrière en enseignement au département des Beaux-arts de l’Université de la Colombie-Britannique, de même qu’au titre de professeur invité en France, en Allemagne et en Chine.
Ken Lum recourt librement à diverses techniques comme les installations sculpturales, la peinture et la photographie où il s’attache avant tout à garder une grande proximité avec le monde d’aujourd’hui. Son travail se concentre sur la notion d’identité et sur le langage. Il a souvent recours à des diptyques où s’entrecroisent textes et images, révélant ainsi les contradictions à l’œuvre dans la société.
Pour cette nouvelle exposition, présentée au rez-de-chaussée de la galerie, l’artiste a choisi de montrer des œuvres de sa nouvelle série : les Rorschach Shopkeeper Works. Fondée sur la série précédente des Shopkeepers - enseignes courantes en Amérique du Nord dans lesquelles se juxtaposent un texte publicitaire stéréotypé et un message composé de lettres amovibles - cette nouvelle série présente des enseignes de commerces divisées en 2 de telle sorte qu’elle rappelle les tests de Rorschach utilisés en psychanalyse. Celles-ci ne sont pas nécessairement divisées au milieu, mais à un endroit où l’effet de Rorschach est maximisé. Ken Lum utilise des enseignes déjà existantes et les modifie au point qu’elles perdent leur propos commercial au profit d’un autre sens. En transformant les enseignes en une image utilisée dans les méthodes de psychanalyse, l’artiste soumet l’enseigne même à la question de l’identité. L’identité est un sujet récurrent dans le travail de Lum. Elle est de nos jours l’un des problèmes majeurs auxquels sont confrontés les individus.
Lum fait ici référence au conflit entre utilité et désir, matérialisé par la présence visuelle des enseignes et par le message. Les œuvres questionnent l’identité à travers la production d’images - d’enseignes - dans la société urbaine. Face à l’assimilation culturelle et politique, « l’individu est confronté par son fonctionnement émotionnel à la logique capitaliste des systèmes d’enseignes publicitaires ».
Il s’agit pour l’artiste de porter une vision critique sur la société de consommation en nous faisant regarder différemment les codes de langage dont nous ne sommes plus conscients mais qui pourtant cachent des réalités bien différentes. L’utilisation de différentes langues renforce le rapport à l’identité culturelle.
8 mars – 25 avril 2008
La Galerie Nelson-Freeman est heureuse de présenter la 4e exposition de l’artiste canadien Ken Lum. Le travail de Ken Lum a fait l’objet d’expositions sur la scène internationale depuis 1978. Son œuvre de nature sociale et engageante a été présentée dans de nombreuses manifestations internationales telles que la Biennale de Sydney (1992), la Biennale de Sao Paulo (1998), la Biennale de Shanghai (2000), la Documenta XI (2002), la Biennale de Liverpool (2006) et la Biennale d’Istanbul (2007). Il a également une longue carrière en enseignement au département des Beaux-arts de l’Université de la Colombie-Britannique, de même qu’au titre de professeur invité en France, en Allemagne et en Chine.
Ken Lum recourt librement à diverses techniques comme les installations sculpturales, la peinture et la photographie où il s’attache avant tout à garder une grande proximité avec le monde d’aujourd’hui. Son travail se concentre sur la notion d’identité et sur le langage. Il a souvent recours à des diptyques où s’entrecroisent textes et images, révélant ainsi les contradictions à l’œuvre dans la société.
Pour cette nouvelle exposition, présentée au rez-de-chaussée de la galerie, l’artiste a choisi de montrer des œuvres de sa nouvelle série : les Rorschach Shopkeeper Works. Fondée sur la série précédente des Shopkeepers - enseignes courantes en Amérique du Nord dans lesquelles se juxtaposent un texte publicitaire stéréotypé et un message composé de lettres amovibles - cette nouvelle série présente des enseignes de commerces divisées en 2 de telle sorte qu’elle rappelle les tests de Rorschach utilisés en psychanalyse. Celles-ci ne sont pas nécessairement divisées au milieu, mais à un endroit où l’effet de Rorschach est maximisé. Ken Lum utilise des enseignes déjà existantes et les modifie au point qu’elles perdent leur propos commercial au profit d’un autre sens. En transformant les enseignes en une image utilisée dans les méthodes de psychanalyse, l’artiste soumet l’enseigne même à la question de l’identité. L’identité est un sujet récurrent dans le travail de Lum. Elle est de nos jours l’un des problèmes majeurs auxquels sont confrontés les individus.
Lum fait ici référence au conflit entre utilité et désir, matérialisé par la présence visuelle des enseignes et par le message. Les œuvres questionnent l’identité à travers la production d’images - d’enseignes - dans la société urbaine. Face à l’assimilation culturelle et politique, « l’individu est confronté par son fonctionnement émotionnel à la logique capitaliste des systèmes d’enseignes publicitaires ».
Il s’agit pour l’artiste de porter une vision critique sur la société de consommation en nous faisant regarder différemment les codes de langage dont nous ne sommes plus conscients mais qui pourtant cachent des réalités bien différentes. L’utilisation de différentes langues renforce le rapport à l’identité culturelle.