Huang Yong Ping
02 Mar - 22 Apr 2006
HUANG YONG PING
"Les mains de Bouddha"
Du 2 mars au 22 avril 2006
Vernissage le 02 mars de 18h à 21h
Cette exposition présente les dernières installations (2006) de l’artiste d’origine chinoise Huang Yong Ping (1954). Figure de proue de l’avant-garde chinoise des années 1980, il conteste le pouvoir dominant et propose des alternatives à l’art « officiel » de son pays.
Afin d’appuyer sa critique, il recourt aux différentes facettes de la culture chinoise. Parmi elles, la Weltanschauung chinoise (la vision du monde). Ce concept philosophique postule que le monde est en perpétuelle évolution. Ainsi la notion de mutation alimente largement l’art de Huang Yong Ping, sa réalité est changement, tiraillée entre le Yin et le Yang.
Établit en France depuis 1989, l’artiste occupe une place importante parmi ses confrères non-occidentaux qui travaillent sur les chocs culturels et leurs possibles dialogues.
L’originalité de son analyse et la vivacité de sa provocation se mesurent constamment, mêlant tradition dadaïste et philosophie chinoise traditionnelle.
Au nombre de quatre, les oeuvres présentées à la galerie Anne de Villepoix se concentrent sur différentes religions. Qu’il s’agisse des « Mains de Bouddha », de « la liste des offrandes », de « Moutons ou cerfs », ou de « La pêche », Huang Yong Ping leur donne sa propre interprétation.
À sa manière il les réécrit.
Ainsi « La liste des offrandes » (Dim. : 180 x 251 x 500 cm ; fibre de verre, poils d’animaux, bois, papier, aquarelle) met en scène une chauve-souris suspendue avec dans sa bouche un rouleau de dessin intitulé « la liste des offrandes ». Elle est le symbole d’un objet magique du taoïsme. La chauve-souris est un thème récurrent dans l’oeuvre de l’artiste (cf. : « le projet chauve-souris 2001-2005 »).
S’en suit « Moutons ou cerfs » (Dim. : 30 x 800 cm ; aquarelle), un rouleau aquarellé au format imposant.
Plus loin, l’installation « Les mains de Bouddha » (Dim. : 450 x 220 x 170 cm) fibre de verre, corde de lin, perles en bois) fait allusion au fruit du même nom provenant du sud de la Chine. Utilisé chez les taoïstes pour favoriser la longévité, sa forme rappelle celle de la main de l’homme. L’artiste par le biais de son projet crée une passerelle entre le monde réel et celui des dieux : « la main de Bouddha » et « les perles » sont posées au pied de l’installation. Les doigts de la main droite sont ramenés vers l’intérieur, c’est le calme et l’attente tandis que « La main gauche de Bouddha » est suspendue derrière, ouverte, elle agite ses doigts et attrape ...
La quatrième et dernière installation « La pêche », (Dim. : 475 x 250 x 200 cm ; fibre de verre, poils d’animaux, bois, bambou, fer) va à contre courant de l’image que nous connaissons de la légende du Léviathan, cet animal marin pêché par dieu déguisé en pêcheur. Ici, Dieu est remplacé par Bouddha et les statues représentant le Christ sur la croix sont remplacées par le bouddha Maitreyna, celui qui viendra rétablir des enseignements bouddhistes et apporter une fin à la souffrance des hommes.
« son écriture, tout autant que cette exposition, ne fera que confirmer le fait que Huang, plus qu’un « artiste chinois », est un oracle contemporain qui voit a travers le passé, le présent et le futur. »
Kathy halbreich, directrice du walker art center de minneapolis.
L’exposition « House of oracles : la rétropective de huang yong ping», a été organisée par le commissaire d’exposition Philippe vergne. Présentée du 16 octobre 2005 au 15 janvier 2006 au walker art center de minneapolis, elle sera exposée à partir du 19 février et ce jusuq’au 9 Janvier 2007 au MASS MoCA de north Adams dans le Massachusetts. Cette rétrospective constitue un événement de taille dans la carrière de Huang Yong Ping puisqu’il s’agit de la première rétrospective consacrée à l’artiste. Elle est l’aboutissement de trois ans de conversation et de travail commun avec l’artiste.
Un catalogue d’exposition a été rédigé à cette occasion par hou hanru et fei dawei.
© Huang Yong Ping
Vue d'ensemble "House of Oracles"
2006
Walker Art Center, Mn USA
"Les mains de Bouddha"
Du 2 mars au 22 avril 2006
Vernissage le 02 mars de 18h à 21h
Cette exposition présente les dernières installations (2006) de l’artiste d’origine chinoise Huang Yong Ping (1954). Figure de proue de l’avant-garde chinoise des années 1980, il conteste le pouvoir dominant et propose des alternatives à l’art « officiel » de son pays.
Afin d’appuyer sa critique, il recourt aux différentes facettes de la culture chinoise. Parmi elles, la Weltanschauung chinoise (la vision du monde). Ce concept philosophique postule que le monde est en perpétuelle évolution. Ainsi la notion de mutation alimente largement l’art de Huang Yong Ping, sa réalité est changement, tiraillée entre le Yin et le Yang.
Établit en France depuis 1989, l’artiste occupe une place importante parmi ses confrères non-occidentaux qui travaillent sur les chocs culturels et leurs possibles dialogues.
L’originalité de son analyse et la vivacité de sa provocation se mesurent constamment, mêlant tradition dadaïste et philosophie chinoise traditionnelle.
Au nombre de quatre, les oeuvres présentées à la galerie Anne de Villepoix se concentrent sur différentes religions. Qu’il s’agisse des « Mains de Bouddha », de « la liste des offrandes », de « Moutons ou cerfs », ou de « La pêche », Huang Yong Ping leur donne sa propre interprétation.
À sa manière il les réécrit.
Ainsi « La liste des offrandes » (Dim. : 180 x 251 x 500 cm ; fibre de verre, poils d’animaux, bois, papier, aquarelle) met en scène une chauve-souris suspendue avec dans sa bouche un rouleau de dessin intitulé « la liste des offrandes ». Elle est le symbole d’un objet magique du taoïsme. La chauve-souris est un thème récurrent dans l’oeuvre de l’artiste (cf. : « le projet chauve-souris 2001-2005 »).
S’en suit « Moutons ou cerfs » (Dim. : 30 x 800 cm ; aquarelle), un rouleau aquarellé au format imposant.
Plus loin, l’installation « Les mains de Bouddha » (Dim. : 450 x 220 x 170 cm) fibre de verre, corde de lin, perles en bois) fait allusion au fruit du même nom provenant du sud de la Chine. Utilisé chez les taoïstes pour favoriser la longévité, sa forme rappelle celle de la main de l’homme. L’artiste par le biais de son projet crée une passerelle entre le monde réel et celui des dieux : « la main de Bouddha » et « les perles » sont posées au pied de l’installation. Les doigts de la main droite sont ramenés vers l’intérieur, c’est le calme et l’attente tandis que « La main gauche de Bouddha » est suspendue derrière, ouverte, elle agite ses doigts et attrape ...
La quatrième et dernière installation « La pêche », (Dim. : 475 x 250 x 200 cm ; fibre de verre, poils d’animaux, bois, bambou, fer) va à contre courant de l’image que nous connaissons de la légende du Léviathan, cet animal marin pêché par dieu déguisé en pêcheur. Ici, Dieu est remplacé par Bouddha et les statues représentant le Christ sur la croix sont remplacées par le bouddha Maitreyna, celui qui viendra rétablir des enseignements bouddhistes et apporter une fin à la souffrance des hommes.
« son écriture, tout autant que cette exposition, ne fera que confirmer le fait que Huang, plus qu’un « artiste chinois », est un oracle contemporain qui voit a travers le passé, le présent et le futur. »
Kathy halbreich, directrice du walker art center de minneapolis.
L’exposition « House of oracles : la rétropective de huang yong ping», a été organisée par le commissaire d’exposition Philippe vergne. Présentée du 16 octobre 2005 au 15 janvier 2006 au walker art center de minneapolis, elle sera exposée à partir du 19 février et ce jusuq’au 9 Janvier 2007 au MASS MoCA de north Adams dans le Massachusetts. Cette rétrospective constitue un événement de taille dans la carrière de Huang Yong Ping puisqu’il s’agit de la première rétrospective consacrée à l’artiste. Elle est l’aboutissement de trois ans de conversation et de travail commun avec l’artiste.
Un catalogue d’exposition a été rédigé à cette occasion par hou hanru et fei dawei.
© Huang Yong Ping
Vue d'ensemble "House of Oracles"
2006
Walker Art Center, Mn USA