Piero Golia - Postcards from the Edge
13 Sep - 10 Nov 2007
Le 14 janvier 2005, l'artiste italien Piero GOLIA disparaît à New York. Il réapparaît trois semaines plus tard, au matin du 9 février, à l'Académie royale des arts de Copenhague. Entre ces deux dates, il n'a laissé aucune trace de lui, traversant les frontières illégalement, vivant et voyageant sans moyen de paiement traçable, se plaçant ainsi dans la peau d'un fugitif volontaire.
En 2001 déjà, en guise de participation à une Biennale de Tirana aux budgets de production et de transport limités, Piero GOLIA avait traversé l'Adriatique à la rame et à contre-courant des flux migratoires habituels, devenant ainsi le premier clandestin entre l'Italie et l'Albanie. Avec son projet de disparition programmée, il explore plus avant l'idée de l'artiste comme clandestin au monde.
Préoccupation centrale dans son travail, Piero GOLIA s'applique avec humour mais sérieux à construire sa légende personnelle, n'hésitant pas à se mettre physiquement en danger. Il le fait cette fois en mettant en scène son absence, position paradoxale pour un artiste qui devrait au contraire aspirer à la plus grande visibilité.
Seules traces de son expérience à la marge, GOLIA présente ici ses Postcards from the Edge, une série de tapisseries en coton tissé réalisées sur mesure et représentant des paysages archétypaux d'un voyage mythique à travers les États-Unis, du parc de Yellow Stone au Grand Canyon, en passant par les Rocheuses ou les grandes prairies de l'Ouest. Leur présentation est conçue comme une exposition classique de peinture, mais adaptée à l'ère industrielle et de la consommation de masse, où tout un chacun peut faire reproduire en grand format ses images fétiches.
Caractéristique des travaux de Piero GOLIA, conçus pour être au moins autant commentés que regardés, ce voyage risqué a été reconstruit par le réalisateur italien Filippo BARBIERI. Avec l'aide du chef de l'unité de traque technologique de la Police italienne et d'un psychologue spécialisé en criminologie, et avec les indices récoltés en interviewant les proches de l'artiste, le réalisateur a suivi et filmé la route la plus probable que GOLIA aurait pu emprûnter.
Piero GOLIA est né en 1974 à Naples (Italie). Il vit et travaille à Los Angeles. Son travail a récemment été présenté, entre autres, dans les expositions Uncertain States of America, American Art in the 3rd Millenium, Musée de Sérignan, Galerie Rudolfinum (Prague), CCA Varsovie, Herning Art Museum, ARC / Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Reykiavik Art Museum, Serpentine Gallery (Londres), Bard College (New York) ; Vesuvius, Moderna Museet (Stockholm) ; Biennale de Moscou 2007 ; Gold Standards, P.S.1 (New York) ; Grey Flags, Sculpture Center (Long Island City) et CAPC (Bordeaux).
En 2001 déjà, en guise de participation à une Biennale de Tirana aux budgets de production et de transport limités, Piero GOLIA avait traversé l'Adriatique à la rame et à contre-courant des flux migratoires habituels, devenant ainsi le premier clandestin entre l'Italie et l'Albanie. Avec son projet de disparition programmée, il explore plus avant l'idée de l'artiste comme clandestin au monde.
Préoccupation centrale dans son travail, Piero GOLIA s'applique avec humour mais sérieux à construire sa légende personnelle, n'hésitant pas à se mettre physiquement en danger. Il le fait cette fois en mettant en scène son absence, position paradoxale pour un artiste qui devrait au contraire aspirer à la plus grande visibilité.
Seules traces de son expérience à la marge, GOLIA présente ici ses Postcards from the Edge, une série de tapisseries en coton tissé réalisées sur mesure et représentant des paysages archétypaux d'un voyage mythique à travers les États-Unis, du parc de Yellow Stone au Grand Canyon, en passant par les Rocheuses ou les grandes prairies de l'Ouest. Leur présentation est conçue comme une exposition classique de peinture, mais adaptée à l'ère industrielle et de la consommation de masse, où tout un chacun peut faire reproduire en grand format ses images fétiches.
Caractéristique des travaux de Piero GOLIA, conçus pour être au moins autant commentés que regardés, ce voyage risqué a été reconstruit par le réalisateur italien Filippo BARBIERI. Avec l'aide du chef de l'unité de traque technologique de la Police italienne et d'un psychologue spécialisé en criminologie, et avec les indices récoltés en interviewant les proches de l'artiste, le réalisateur a suivi et filmé la route la plus probable que GOLIA aurait pu emprûnter.
Piero GOLIA est né en 1974 à Naples (Italie). Il vit et travaille à Los Angeles. Son travail a récemment été présenté, entre autres, dans les expositions Uncertain States of America, American Art in the 3rd Millenium, Musée de Sérignan, Galerie Rudolfinum (Prague), CCA Varsovie, Herning Art Museum, ARC / Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Reykiavik Art Museum, Serpentine Gallery (Londres), Bard College (New York) ; Vesuvius, Moderna Museet (Stockholm) ; Biennale de Moscou 2007 ; Gold Standards, P.S.1 (New York) ; Grey Flags, Sculpture Center (Long Island City) et CAPC (Bordeaux).