Alain Bublex
23 Feb - 30 Mar 2013
ALAIN BUBLEX
CONTRIBUTIONS, COLLABORATIONS ET BAVARDAGES
LES RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE
Exposition du 23 février au 30 mars
L’exposition du FRAC Basse-Normandie présente, dans la première salle, Contribution #3 Paris, aire métroplitaine, 2011, où le plan de la RATP et les lignes de RER servent le «protocole de prises de vues » : photographier systématiquement le paysage aux abords de chacune des 236 stations du réseau et produire ainsi un portrait photographique du Grand Paris qui ne soit généré ni par l’exemplarité ni par le pittoresque des quartiers inventoriés. Alain Bublex en livre un panorama visuel régi par la sélection d’une seule image par station. « Il ne s’agissait pas d’enjoliver la réalité, mais de l’aborder avec bonne humeur, avec une attention curieuse plutôt qu’avec une observation de jugement. » (in Journal des Arts, novembre 2011).
Dans la seconde salle, sous le titre Contribution #1, c’est le processus engagé pendant la résidence qui est montré. Cette proposition a été construite en écho au travail de Raymond Depardon, La France, avec ses «petites zones industrielles ou urbaines qui se ressemblent toutes et qui sont très peu photographiées » (Raymond Depardon et Claudine Nougaret. C’est pas tout ça mais on n’est pas d’ici). Selon la même méthode que pour Contribution #3, Alain Bublex ne choisit pas lui-même les lieux de prises de vues mais laisse Frédérique Loew, cartographe, les définir grâce à son approche scientifique du territoire. Dans cet échange, quarante points équidistants en latitude et longitude déterminent alors les lieux d’intervention du photographe. Ainsi, un paysage rationnellement exploré se donne à voir.
La publication d’un ouvrage complètera la résidence et montrera ses dessins de cartes préparatoires ainsi que ses photographies. À partir de la structure des Chroniques latines du Mont Saint-Michel (IXe-XIIe siècle), publication des Presses Universitaires de Caen, dont il a ôté les textes, Alain Bublex présente le travail effectué lors de la résidence. Livre universitaire sans texte, hormis la préface de Bastien Gallet, philosophe, travail de recherche en suspens et sans solution, cet ouvrage se présente comme une forme hybride entre livre d’artiste et travail universitaire.
CONTRIBUTIONS, COLLABORATIONS ET BAVARDAGES
LES RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE
Exposition du 23 février au 30 mars
L’exposition du FRAC Basse-Normandie présente, dans la première salle, Contribution #3 Paris, aire métroplitaine, 2011, où le plan de la RATP et les lignes de RER servent le «protocole de prises de vues » : photographier systématiquement le paysage aux abords de chacune des 236 stations du réseau et produire ainsi un portrait photographique du Grand Paris qui ne soit généré ni par l’exemplarité ni par le pittoresque des quartiers inventoriés. Alain Bublex en livre un panorama visuel régi par la sélection d’une seule image par station. « Il ne s’agissait pas d’enjoliver la réalité, mais de l’aborder avec bonne humeur, avec une attention curieuse plutôt qu’avec une observation de jugement. » (in Journal des Arts, novembre 2011).
Dans la seconde salle, sous le titre Contribution #1, c’est le processus engagé pendant la résidence qui est montré. Cette proposition a été construite en écho au travail de Raymond Depardon, La France, avec ses «petites zones industrielles ou urbaines qui se ressemblent toutes et qui sont très peu photographiées » (Raymond Depardon et Claudine Nougaret. C’est pas tout ça mais on n’est pas d’ici). Selon la même méthode que pour Contribution #3, Alain Bublex ne choisit pas lui-même les lieux de prises de vues mais laisse Frédérique Loew, cartographe, les définir grâce à son approche scientifique du territoire. Dans cet échange, quarante points équidistants en latitude et longitude déterminent alors les lieux d’intervention du photographe. Ainsi, un paysage rationnellement exploré se donne à voir.
La publication d’un ouvrage complètera la résidence et montrera ses dessins de cartes préparatoires ainsi que ses photographies. À partir de la structure des Chroniques latines du Mont Saint-Michel (IXe-XIIe siècle), publication des Presses Universitaires de Caen, dont il a ôté les textes, Alain Bublex présente le travail effectué lors de la résidence. Livre universitaire sans texte, hormis la préface de Bastien Gallet, philosophe, travail de recherche en suspens et sans solution, cet ouvrage se présente comme une forme hybride entre livre d’artiste et travail universitaire.