Koo Jeong A
07 May - 05 Jun 2016
South, 2000
Installation : chauffage, terra mista, coupelle et table
Dimensions variables
Collection Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur
Crédit photo: J.C.Lett
Installation : chauffage, terra mista, coupelle et table
Dimensions variables
Collection Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur
Crédit photo: J.C.Lett
KOO JEONG A
7 mai — 5 juin 2016
Dans le cadre de l’Année France-Corée 2015- 2016 et à l’occasion du Printemps de l’Art Contemporain 2016, le Frac consacre son plateau expérimental à l’artiste Koo Jeong A, qui vit et travaille à Londres.
L’exposition présente l’œuvre South, entrée dans la collection du Frac en 2001, ainsi qu’un ensemble d’œuvres plus récentes composé de dessins, d’aquarelles et de photographies provenant de sa galerie Pinksummer, à Gênes.
L’œuvre de Koo Jeong A questionne la notion d’espaces qu’elle réinvente au moyen de multiples supports et matières : éléments architecturaux, dessins, récits, poèmes, publications, installations, sculptures, films, projets architecturaux, œuvres in situ comme la sculpture skatepark Otro, sur l’île de Vassivière.
Souvent constituées de résidus de matière — sable, poudre ou poussière... — ses installations modèlent l’infra-ordinaire en télescopant discètement les espaces et leurs temporalités. Ainsi l’œuvre South évite toute inscription dans une réalité déterminée, lui préférant l’impression laissée par l’épreuve physique de sa contemplation (1). Les installations de Koo Jeong A, nous dit Jean-Christophe Bailly « sont comme des photographies. Pas seulement à cause du ‘temps de pose’, mais parce qu’il y a à l’œuvre en elles une même logique du prélèvement. Des photographies, d’ailleurs, elle en fait : non seulement celles qui sont nécessaires à la mémoire et à l’archivage de ses installations, mais des photographies d’instants, ici ou là, des touches : des chiens dans une cour, la lune dans le ciel, la lumière du soir sur les toits. À nouveau ce n’est rien, presque rien. À nouveau, toute l’intensité se contracte dans ce presque. Des indications, des notations. À la fin, photographies, installations, parfois aussi textes – un récit de rêve par exemple – forment une sorte de journal de bord : journal des touches, des passages [...] (2) »
(1) Emilie Renard, in Prêts à prêter - Acquisitions et rapport d'activités 2000/2004. Isthme éditions / Frac Provence-Alpes-Côte d'Azur.
(2) Jean-Christophe Bailly, in koo jeong a, Ed. Yvon Lambert, 2001.
7 mai — 5 juin 2016
Dans le cadre de l’Année France-Corée 2015- 2016 et à l’occasion du Printemps de l’Art Contemporain 2016, le Frac consacre son plateau expérimental à l’artiste Koo Jeong A, qui vit et travaille à Londres.
L’exposition présente l’œuvre South, entrée dans la collection du Frac en 2001, ainsi qu’un ensemble d’œuvres plus récentes composé de dessins, d’aquarelles et de photographies provenant de sa galerie Pinksummer, à Gênes.
L’œuvre de Koo Jeong A questionne la notion d’espaces qu’elle réinvente au moyen de multiples supports et matières : éléments architecturaux, dessins, récits, poèmes, publications, installations, sculptures, films, projets architecturaux, œuvres in situ comme la sculpture skatepark Otro, sur l’île de Vassivière.
Souvent constituées de résidus de matière — sable, poudre ou poussière... — ses installations modèlent l’infra-ordinaire en télescopant discètement les espaces et leurs temporalités. Ainsi l’œuvre South évite toute inscription dans une réalité déterminée, lui préférant l’impression laissée par l’épreuve physique de sa contemplation (1). Les installations de Koo Jeong A, nous dit Jean-Christophe Bailly « sont comme des photographies. Pas seulement à cause du ‘temps de pose’, mais parce qu’il y a à l’œuvre en elles une même logique du prélèvement. Des photographies, d’ailleurs, elle en fait : non seulement celles qui sont nécessaires à la mémoire et à l’archivage de ses installations, mais des photographies d’instants, ici ou là, des touches : des chiens dans une cour, la lune dans le ciel, la lumière du soir sur les toits. À nouveau ce n’est rien, presque rien. À nouveau, toute l’intensité se contracte dans ce presque. Des indications, des notations. À la fin, photographies, installations, parfois aussi textes – un récit de rêve par exemple – forment une sorte de journal de bord : journal des touches, des passages [...] (2) »
(1) Emilie Renard, in Prêts à prêter - Acquisitions et rapport d'activités 2000/2004. Isthme éditions / Frac Provence-Alpes-Côte d'Azur.
(2) Jean-Christophe Bailly, in koo jeong a, Ed. Yvon Lambert, 2001.