Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur

Le Clou

05 Mar - 24 Apr 2016

Vue de l’exposition au plateau expérimental, Crédit photo: Jean-Christophe Lett
Vue de l’exposition au plateau expérimental, Crédit photo: Jean-Christophe Lett
Vue de l’exposition au plateau expérimental, Crédit photo: Jean-Christophe Lett
Vue de l’exposition au plateau expérimental, Crédit photo: Jean-Christophe Lett
Vue de l’exposition au plateau expérimental, Crédit photo: Jean-Christophe Lett
LE CLOU
5 mars — 24 avril 2016

Plateau expérimental et Le 3e plateau Une exposition en deux volets coproduite par Rond-Point Projects ,le MuCEM et le FRAC. Plateau expérimental et Centre de documentation

Commissaire: Damien Airault

Avec les œuvres de : Antonin Artaud, Julien Baete, Phillip Borsos, Simon Nicaise, Yazid Oulab, Étienne Parrocel, Marc Quer, Man Ray, Jérémie Setton, Günther Uecker et Laurent Violeau, ainsi que des objets et documents issues de la collection du MuCEM.

Pour son second volet au Frac Provence-Alpes-Côte-d’Azur, et pendant l’exposition au Centre de Conservation et de Ressources du MuCEM, Le clou associe à nouveau à une série d’objets sélectionnés dans les collections du MuCEM, des oeuvres d’art provenant de collections publiques et privées, ainsi que de nombreux documents
ou objets variés. Combinant l’art d’aujourd’hui et ancien, les religions, l’histoire des métiers, l’ensemble révèle une multiplicité de fonctions symboliques, et des usages qui montrent comment les cultures subliment, détournent ou interprètent leurs objets les plus courants, à partir d’un élément unique qui a traversé les siècles et les civilisations.
Cette seconde partie répond au jeu de classification et de reconstitution montré au CCR en soulignant les liens entre cet objet banal et l’art. Le clou entre alors dans des fonctions inhabituelles jusqu’à devenir ornemental. Détourné de nombreuses manières par les artistes ou toutes sortes de sociétés, il prend place dans la décoration d’intérieur ou l’habillement, se retrouve dans le collier de chien, la planche de fakir, en passant par le fétiche africain. Dans une simulation d’environnement domestique, le propos reste inspiré
par le Surréalisme, privilégiant les assemblages ambigus d’objets usuels, rituels et d’oeuvres.

Cette exposition a aussi été l’occasion de mettre en place une documentation qui réunit plus d’une centaine de documents divers sur un objet dont les significations semblent maintenant sans limites.

Damien AIrault
Commissaire de l'exposition
 

Tags: Günther Uecker