David Hominal
05 Feb - 08 Mar 2014
© David Hominal
Vue de l’exposition
Sans Titre 4, 2014
Sans Titre 2, 2014
Acylique sur toile de coton
210 x 170 x 3 cm chaque
Vue de l’exposition « 1/2 Haehnchen, Pommes/ Reis Oder Salat », kamel mennour, Paris, 2014
Photo. Fabrice Seixas
Courtesy the artist and kamel mennour, Paris
Vue de l’exposition
Sans Titre 4, 2014
Sans Titre 2, 2014
Acylique sur toile de coton
210 x 170 x 3 cm chaque
Vue de l’exposition « 1/2 Haehnchen, Pommes/ Reis Oder Salat », kamel mennour, Paris, 2014
Photo. Fabrice Seixas
Courtesy the artist and kamel mennour, Paris
DAVID HOMINAL
1/2 Haehnchen, Pommes/ Reis Oder Salat
5 février – 8 mars 2014
Pour sa seconde exposition personnelle à la galerie kamel mennour, l’artiste franco-suisse David Hominal poursuit un corpus d’œuvres abstraites initié en 2009. Réinterprétant à l’origine des drapeaux apparaissant dans certaines œuvres de la Renaissance, il s’agit de tableaux de formats divers, traités en aplats de couleurs réparties en triangles. S’ils ont été conçus en série, ces tableaux n’en demeurent pas moins autonomes. Toutefois, l’artiste conçoit leur accrochage selon une logique musicale, où les formats, les couleurs et les losanges formés par la juxtaposition des triangles correspondraient à autant de valeurs rythmiques, de notes et de phrasés. En dépit de leur origine héraldique, qui évoque aussi les sémaphores (fanions colorés permettant aux navires de communiquer visuellement), ces tableaux ne sont pas « porteurs de signes ». En effet, il s’agit avant tout de peinture. L’artiste pratique ici un geste simple et néanmoins primordial de division de la toile, à l’aide d’une diagonale qui tranche l’espace à la manière du zip de Barnett Newman. Le choix d’un sujet a minima révèle au regard la dimension purement picturale des œuvres, au même titre qu’un autoportrait, un nu ou une nature morte. « J’ai toujours regardé de la même manière les peintures de Piero Della Francesca ou de Piet Mondrian », nous dit l’artiste. C’est pourquoi ces œuvres doivent être envisagées dans une tradition purement formaliste et frontale : what you see is what you see, nous dit Frank Stella ; et le titre choisi par Hominal (« un demi-poulet frites/riz ou salade ») évoque avec humour la manière dont son quotidien berlinois pourrait (ou non) subrepticement innerver sa peinture. Ces nouveaux tableaux peuvent aussi être rapprochés d’une tradition helvète du wall painting, dont ils contrecarrent cependant le fétichisme d’une froide perfection par une application non linéaire de la couleur.
Né en 1976 en France, David Hominal vit et travaille à Berlin. Son travail a été présenté au sein de nombreuses expositions personnelles et collectives en France : au Palais de Tokyo et au Centre culturel Suisse à Paris, au Consortium de Dijon, au Magasin à Grenoble ; ainsi qu’à l’étranger : au Centre d’édition contemporaine et au Centre d'Art Contemporain de Genève, à Raster à Varsovie, au New Museum of Contemporary Art de New York dans le cadre de l’exposition Younger than Jesus, au Musée des Beaux Arts de Lausanne, au FRI ART à Fribourg, à la Kunsthalle Berne, au Kunsthaus Zurich et au CAC de Vilnius.
1/2 Haehnchen, Pommes/ Reis Oder Salat
5 février – 8 mars 2014
Pour sa seconde exposition personnelle à la galerie kamel mennour, l’artiste franco-suisse David Hominal poursuit un corpus d’œuvres abstraites initié en 2009. Réinterprétant à l’origine des drapeaux apparaissant dans certaines œuvres de la Renaissance, il s’agit de tableaux de formats divers, traités en aplats de couleurs réparties en triangles. S’ils ont été conçus en série, ces tableaux n’en demeurent pas moins autonomes. Toutefois, l’artiste conçoit leur accrochage selon une logique musicale, où les formats, les couleurs et les losanges formés par la juxtaposition des triangles correspondraient à autant de valeurs rythmiques, de notes et de phrasés. En dépit de leur origine héraldique, qui évoque aussi les sémaphores (fanions colorés permettant aux navires de communiquer visuellement), ces tableaux ne sont pas « porteurs de signes ». En effet, il s’agit avant tout de peinture. L’artiste pratique ici un geste simple et néanmoins primordial de division de la toile, à l’aide d’une diagonale qui tranche l’espace à la manière du zip de Barnett Newman. Le choix d’un sujet a minima révèle au regard la dimension purement picturale des œuvres, au même titre qu’un autoportrait, un nu ou une nature morte. « J’ai toujours regardé de la même manière les peintures de Piero Della Francesca ou de Piet Mondrian », nous dit l’artiste. C’est pourquoi ces œuvres doivent être envisagées dans une tradition purement formaliste et frontale : what you see is what you see, nous dit Frank Stella ; et le titre choisi par Hominal (« un demi-poulet frites/riz ou salade ») évoque avec humour la manière dont son quotidien berlinois pourrait (ou non) subrepticement innerver sa peinture. Ces nouveaux tableaux peuvent aussi être rapprochés d’une tradition helvète du wall painting, dont ils contrecarrent cependant le fétichisme d’une froide perfection par une application non linéaire de la couleur.
Né en 1976 en France, David Hominal vit et travaille à Berlin. Son travail a été présenté au sein de nombreuses expositions personnelles et collectives en France : au Palais de Tokyo et au Centre culturel Suisse à Paris, au Consortium de Dijon, au Magasin à Grenoble ; ainsi qu’à l’étranger : au Centre d’édition contemporaine et au Centre d'Art Contemporain de Genève, à Raster à Varsovie, au New Museum of Contemporary Art de New York dans le cadre de l’exposition Younger than Jesus, au Musée des Beaux Arts de Lausanne, au FRI ART à Fribourg, à la Kunsthalle Berne, au Kunsthaus Zurich et au CAC de Vilnius.