François Morellet
29 Mar - 07 May 2014
Vue de l’exposition
kamel mennour (47, rue Saint-André des Arts), Paris
© ADAGP François Morellet
Photo. Fabrice Seixas
Courtesy the artist and kamel mennour, Paris
kamel mennour (47, rue Saint-André des Arts), Paris
© ADAGP François Morellet
Photo. Fabrice Seixas
Courtesy the artist and kamel mennour, Paris
FRANÇOIS MORELLET
C’est n’importe quoi?
29 mars – 7 mai 2014
Après avoir confronté en 2011 ses œuvres aux dessins de Kazimir Malevitch, François Morellet revient au printemps 2014 à la galerie kamel mennour, dont il investit les deux espaces. Facétieux en diable, le titre de l’exposition, « François Morellet, c’est n’importe quoi ? », nous interroge et nous alerte sur la touche d’espièglerie dont l’artiste anime des œuvres au vocabulaire minimaliste désormais bien connu : monochromes blancs, lignes noires, néons, le tout placé sous les auspices des mathématiques. Ce monde bien ordonné est en effet soumis à un tremblement général, à une forme de séisme salvateur. Dans les séries Triptyque (2014) et Carrément bricolé (2013), les divers éléments de l’œuvre donnent ainsi la sensation de se désolidariser sous l’effet des vibrations. Même chose dans la Débâcle (2013), où une grande ligne noire sectionne le tableau comme un zip newmanien et évoquerait presque les arêtes tranchantes de la Mer de Glace de Caspar David Friedrich. Les cercles concentriques des Cruibes (2013-14) pourraient quand à eux matérialiser cette onde de choc qui met l’exposition sans dessus-dessous et se propage bien au- delà de la rue Saint André des arts. Rue du Pont de Lodi, nous nous engageons en effet sur une passerelle de bois spécialement conçue par l’artiste japonais Tadashi Kawamata. Cette estacade nous permet de nous aventurer au-dessus d’un océan de néons, dont les clignotements génèrent une houle lumineuse. L’espace en vient à tanguer, avec cette œuvre qui, conçue à l’origine en 2001 pour le Musée de la Lumière à Unna (Allemagne), constitue un vibrant hommage à la série de tableaux de Piet Mondrian intitulée Pier and Ocean (1915). Enfin, un exceptionnel ensemble d’œuvres de 1949 sera présenté rue Saint-André des arts. Inspirées par les arts premiers, et plus spécifiquement par les œuvres aborigènes, elles ont été initialement exposées en 1950 dans la galerie Raymond Creuze à Paris. Elles permettent de mesurer le chemin parcouru, en apportant un éclairage sur la genèse, mais aussi sur l’éternelle et vibrionnante jeunesse, de l’œuvre de François Morellet.
Né en 1926 à Cholet, François Morellet vit et travaille à Cholet et à Paris. Internationalement reconnu depuis les années 1970, il est auteur de nombreuses commandes privées et publiques à l’étranger comme en France, telle l'intégration pérenne intitulée L'esprit d'escalier réalisée dans l'Escalier Lefuel du Musée du Louvre en 2010. Il a exposé entre autre au Centre Georges Pompidou, au Musée d’Orsay, à la Galerie nationale du Jeu de Paume, au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, au S.M.A.K de Gand, au Stedelijk Museum d'Amsterdam, au Musée d’art contemporain de Genève, à la Documenta de Kassel, à la Neue Nationalgalerie à Berlin, à la Staatliche Kunsthalle de Baden- Baden, Museum Ritter de Waldenbuch, au Musée d’art moderne d’Oxford, au Musée d'art contemporain de Montréal, au Brooklyn Museum à New York, au Center for the Fine Arts à Miami, ainsi qu’au MoMA de New York.
C’est n’importe quoi?
29 mars – 7 mai 2014
Après avoir confronté en 2011 ses œuvres aux dessins de Kazimir Malevitch, François Morellet revient au printemps 2014 à la galerie kamel mennour, dont il investit les deux espaces. Facétieux en diable, le titre de l’exposition, « François Morellet, c’est n’importe quoi ? », nous interroge et nous alerte sur la touche d’espièglerie dont l’artiste anime des œuvres au vocabulaire minimaliste désormais bien connu : monochromes blancs, lignes noires, néons, le tout placé sous les auspices des mathématiques. Ce monde bien ordonné est en effet soumis à un tremblement général, à une forme de séisme salvateur. Dans les séries Triptyque (2014) et Carrément bricolé (2013), les divers éléments de l’œuvre donnent ainsi la sensation de se désolidariser sous l’effet des vibrations. Même chose dans la Débâcle (2013), où une grande ligne noire sectionne le tableau comme un zip newmanien et évoquerait presque les arêtes tranchantes de la Mer de Glace de Caspar David Friedrich. Les cercles concentriques des Cruibes (2013-14) pourraient quand à eux matérialiser cette onde de choc qui met l’exposition sans dessus-dessous et se propage bien au- delà de la rue Saint André des arts. Rue du Pont de Lodi, nous nous engageons en effet sur une passerelle de bois spécialement conçue par l’artiste japonais Tadashi Kawamata. Cette estacade nous permet de nous aventurer au-dessus d’un océan de néons, dont les clignotements génèrent une houle lumineuse. L’espace en vient à tanguer, avec cette œuvre qui, conçue à l’origine en 2001 pour le Musée de la Lumière à Unna (Allemagne), constitue un vibrant hommage à la série de tableaux de Piet Mondrian intitulée Pier and Ocean (1915). Enfin, un exceptionnel ensemble d’œuvres de 1949 sera présenté rue Saint-André des arts. Inspirées par les arts premiers, et plus spécifiquement par les œuvres aborigènes, elles ont été initialement exposées en 1950 dans la galerie Raymond Creuze à Paris. Elles permettent de mesurer le chemin parcouru, en apportant un éclairage sur la genèse, mais aussi sur l’éternelle et vibrionnante jeunesse, de l’œuvre de François Morellet.
Né en 1926 à Cholet, François Morellet vit et travaille à Cholet et à Paris. Internationalement reconnu depuis les années 1970, il est auteur de nombreuses commandes privées et publiques à l’étranger comme en France, telle l'intégration pérenne intitulée L'esprit d'escalier réalisée dans l'Escalier Lefuel du Musée du Louvre en 2010. Il a exposé entre autre au Centre Georges Pompidou, au Musée d’Orsay, à la Galerie nationale du Jeu de Paume, au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, au S.M.A.K de Gand, au Stedelijk Museum d'Amsterdam, au Musée d’art contemporain de Genève, à la Documenta de Kassel, à la Neue Nationalgalerie à Berlin, à la Staatliche Kunsthalle de Baden- Baden, Museum Ritter de Waldenbuch, au Musée d’art moderne d’Oxford, au Musée d'art contemporain de Montréal, au Brooklyn Museum à New York, au Center for the Fine Arts à Miami, ainsi qu’au MoMA de New York.