Prêt-à-porter
09 Mar - 29 Jun 2008
PRÊT-À-PORTER
Du 9 mars au 29 juin 2008
Responsables : Juliane Gallo et Susanne Jakubzcyk
Coresponsable : Bernhard Balkenhol
« Insert » : Rein Wolfs
Gilles Barbier, Marseille (F)
Cécile Belmont, Berlin (D)
Julien Berthier, Aubervilliers (F)
Nathalie Elemento, Paris (F)
Claire Fontaine, Paris (F)
Charles Fréger, Rouen (F)
Cécile Paris, Paris (F)
Vincent Tavenne, Berlin (D)
Après avoir réaménagé dans les locaux du Fridericianum, l'exposition d'ouverture du Kasseler Kunstverein (club artistique de Cassel) a bien servi les intérêts de son pays voisin le plus important, la France. En nommant l'exposition Prêt-à-porter », le Kasseler Kunstverein (club artistique de Cassel), invite huit artistes contemporains français, hommes et femmes confondus. Les œuvres sélectionnées montrent un large éventail, qui va de la sculpture ou la photographie, en passant par la peinture et la réalisation d'œuvres artistiques, jusqu'à la conception textile et aux produits « combinés ».
Le titre de l'exposition „Prêt-à-porter“ emprunté au monde de la mode évoque les idées de mobilité, de légèreté, de tendance, de consommation et de production de masse. Contrairement au terme de la « haute couture », des questions émergent sur les thèmes de l'individualité et de l'uniformité. En se référant à l'art instructif, le terme « prêt-à-porter » engendre des questions de limites entre un art « supérieur » et un art « inférieur », autrement dit, entre un art intellectuel et un art à la portée de tout le monde.
Mais qu'est-ce que le public attend d'une exposition d'art « français » ? L'idée d'une identité nationale joue-t-elle seulement un rôle dans la conception artistique actuelle ? Pendant cette exposition artistique, va-t-on voir, des clichés de la vie « typiquement française », du « savoir vivre », de la « Belle époque » ou de l' « amour fou » et des photos de personnes en train de boire du café au lait ou du vin rouge, ou de fumer des gauloises ? Va-t-on ressentir les impacts des valeurs fondamentales « Liberté, Égalité, Fraternité » ? Quelles idées, l'art contemporain français, transmet-il ? À une époque où la mondialisation politique et économique, ainsi que l'interconnexion électronique sont bien plus étendues, la question d'une « identité culturelle » devient aussi bien pertinente qu'obsolète.
Qu'est-ce qui pousse des artistes hommes et des artistes femmes français à vivre et à travailler temporairement en Allemagne (par exemple à Berlin) ? Existe-t-il des différences entre la formation académique et la pratique artistique ?
En corrélation avec les questions mentionnées ci-dessus, les différentes situations artistiques de l'exposition « Prêt-à-porter » servent de points de départ à divers discours, qui sont censés être piochés au hasard dans le cadre d'un programme événementiel.
Du 9 mars au 29 juin 2008
Responsables : Juliane Gallo et Susanne Jakubzcyk
Coresponsable : Bernhard Balkenhol
« Insert » : Rein Wolfs
Gilles Barbier, Marseille (F)
Cécile Belmont, Berlin (D)
Julien Berthier, Aubervilliers (F)
Nathalie Elemento, Paris (F)
Claire Fontaine, Paris (F)
Charles Fréger, Rouen (F)
Cécile Paris, Paris (F)
Vincent Tavenne, Berlin (D)
Après avoir réaménagé dans les locaux du Fridericianum, l'exposition d'ouverture du Kasseler Kunstverein (club artistique de Cassel) a bien servi les intérêts de son pays voisin le plus important, la France. En nommant l'exposition Prêt-à-porter », le Kasseler Kunstverein (club artistique de Cassel), invite huit artistes contemporains français, hommes et femmes confondus. Les œuvres sélectionnées montrent un large éventail, qui va de la sculpture ou la photographie, en passant par la peinture et la réalisation d'œuvres artistiques, jusqu'à la conception textile et aux produits « combinés ».
Le titre de l'exposition „Prêt-à-porter“ emprunté au monde de la mode évoque les idées de mobilité, de légèreté, de tendance, de consommation et de production de masse. Contrairement au terme de la « haute couture », des questions émergent sur les thèmes de l'individualité et de l'uniformité. En se référant à l'art instructif, le terme « prêt-à-porter » engendre des questions de limites entre un art « supérieur » et un art « inférieur », autrement dit, entre un art intellectuel et un art à la portée de tout le monde.
Mais qu'est-ce que le public attend d'une exposition d'art « français » ? L'idée d'une identité nationale joue-t-elle seulement un rôle dans la conception artistique actuelle ? Pendant cette exposition artistique, va-t-on voir, des clichés de la vie « typiquement française », du « savoir vivre », de la « Belle époque » ou de l' « amour fou » et des photos de personnes en train de boire du café au lait ou du vin rouge, ou de fumer des gauloises ? Va-t-on ressentir les impacts des valeurs fondamentales « Liberté, Égalité, Fraternité » ? Quelles idées, l'art contemporain français, transmet-il ? À une époque où la mondialisation politique et économique, ainsi que l'interconnexion électronique sont bien plus étendues, la question d'une « identité culturelle » devient aussi bien pertinente qu'obsolète.
Qu'est-ce qui pousse des artistes hommes et des artistes femmes français à vivre et à travailler temporairement en Allemagne (par exemple à Berlin) ? Existe-t-il des différences entre la formation académique et la pratique artistique ?
En corrélation avec les questions mentionnées ci-dessus, les différentes situations artistiques de l'exposition « Prêt-à-porter » servent de points de départ à divers discours, qui sont censés être piochés au hasard dans le cadre d'un programme événementiel.