Ce fabuleux monde moderne
10 Sep 2015 - 03 Jan 2016
Hans Neleman, Reha Hake, Iwi : Ngai Tuhoe
Moko-Maori Tatoo, 1999. Collection MAC Lyon © Blaise Adilon
Moko-Maori Tatoo, 1999. Collection MAC Lyon © Blaise Adilon
CE FABULEUX MONDE MODERNE
10 Septembre 2015 - 3 Janvier 2016
En dialogue avec La vie moderne, qui donne son titre à la 13e Biennale de Lyon, Ce fabuleux monde moderne présente l’œuvre de 25 artistes de la collection du musée d’art contemporain de Lyon.
Ce fabuleux monde moderne
« Moderne, chapeau ! ». Cette exclamation qu’Ed Ruscha lâche en 1980, aurait pu être le titre de l’exposition du Plateau. L’artiste californien évoque alors, avec l’humour qui le caractérise, l’impression que lui a faite l’architecture moderne du quartier Pedrigal à Mexico, qu’il a vue vingt-cinq ans auparavant : un assemblage éclectique d’expérimentations et de constructions désuètes. Ce moderne qu’on croirait définitivement passé est au contraire bien vivant. Il évoque la délicieuse nostalgie d’une promesse de bonheur jamais tenue qui s’effrite sous nos yeux. C’est ce que suggère l’œuvre de Laurence Weiner intitulée Des Masses de métal en train de rouiller répandant des taches sur le sol, qui pointe la destinée funeste de sculptures oubliées qu’une économie, reconvertie aux valeurs numériques, a lâchement abandonnées.
À l’inverse Hans Neleman démontre combien est actuel le tatouage rituel arboré par des citoyens maoris, urbains et cravatés, pour lesquels l’ancien et le moderne, sans querelle aucune, filent un parfait amour.
Évoquer les frasques et les bonheurs de Ce fabuleux monde moderne, telle est l’ambition de cette exposition.
L’image en sera celle de l’art et celle du monde, imbriquées.
Thierry Raspail, commissaire
10 Septembre 2015 - 3 Janvier 2016
En dialogue avec La vie moderne, qui donne son titre à la 13e Biennale de Lyon, Ce fabuleux monde moderne présente l’œuvre de 25 artistes de la collection du musée d’art contemporain de Lyon.
Ce fabuleux monde moderne
« Moderne, chapeau ! ». Cette exclamation qu’Ed Ruscha lâche en 1980, aurait pu être le titre de l’exposition du Plateau. L’artiste californien évoque alors, avec l’humour qui le caractérise, l’impression que lui a faite l’architecture moderne du quartier Pedrigal à Mexico, qu’il a vue vingt-cinq ans auparavant : un assemblage éclectique d’expérimentations et de constructions désuètes. Ce moderne qu’on croirait définitivement passé est au contraire bien vivant. Il évoque la délicieuse nostalgie d’une promesse de bonheur jamais tenue qui s’effrite sous nos yeux. C’est ce que suggère l’œuvre de Laurence Weiner intitulée Des Masses de métal en train de rouiller répandant des taches sur le sol, qui pointe la destinée funeste de sculptures oubliées qu’une économie, reconvertie aux valeurs numériques, a lâchement abandonnées.
À l’inverse Hans Neleman démontre combien est actuel le tatouage rituel arboré par des citoyens maoris, urbains et cravatés, pour lesquels l’ancien et le moderne, sans querelle aucune, filent un parfait amour.
Évoquer les frasques et les bonheurs de Ce fabuleux monde moderne, telle est l’ambition de cette exposition.
L’image en sera celle de l’art et celle du monde, imbriquées.
Thierry Raspail, commissaire