Apichatpong Weerasethakul
01 Oct 2009 - 03 Jan 2010
"Primitive"
Présentée également à l’ARC, cette exposition s’articule autour de Primitive, un projet qu’Apichatpong Weerasethakul, artiste et cinéaste thaïlandais, mène depuis un an en vue de son prochain long-métrage. Imprégnées de références diverses, de la pensée bouddhiste à la culture populaire, des soap operas aux contes traditionnels, ses vidéos explorent la mémoire comme une matière fluctuante, non linéaire, sujette aux aléas des questionnements et du désir. Au-delà de leurs aspects purement artistiques et visuels, elles posent aussi un regard critique sur le système actuel de la culture thaïlandaise.
L’exposition propose 8 films courts tournés par l’artiste à Nabua. Village du nord-est de la Thaïlande, il fut occupé par l’armée thaïe entre 1960 et 1980 pour contrôler les insurgés communistes. L’installation sera associée à des photographies réalisées durant le séjour de l’artiste à Nabua ainsi qu’à une œuvre inédite intitulée Phantoms of Nabua.
Apichatpong Weerasethakul
Né à Bangkok en 1970, Apichatpong Weerasethakul vit et travaille à Bangkok et à Chiang Mai, en Thaïlande. Fils de médecins, l’artiste a passé son enfance à Khon Kaen, au nord-est de la Thaïlande. Il a obtenu une licence d’architecture à l’université de Khon Kaen puis un master de cinéma à l’Institut des Arts de Chicago en 1994.
Il réalise des courts-métrages dès 1994 et un premier long-métrage en 2000 (Mysterious Object at Noon). En 1999, il crée Kick the Machine, une entreprise de production et de promotion de vidéos et de films indépendants. Ses projets artistiques lui ont valu une large reconnaissance internationale et de nombreuses récompenses, notamment au festival de Cannes (prix du jury en 2004 pour Tropical Malady).
Présentée également à l’ARC, cette exposition s’articule autour de Primitive, un projet qu’Apichatpong Weerasethakul, artiste et cinéaste thaïlandais, mène depuis un an en vue de son prochain long-métrage. Imprégnées de références diverses, de la pensée bouddhiste à la culture populaire, des soap operas aux contes traditionnels, ses vidéos explorent la mémoire comme une matière fluctuante, non linéaire, sujette aux aléas des questionnements et du désir. Au-delà de leurs aspects purement artistiques et visuels, elles posent aussi un regard critique sur le système actuel de la culture thaïlandaise.
L’exposition propose 8 films courts tournés par l’artiste à Nabua. Village du nord-est de la Thaïlande, il fut occupé par l’armée thaïe entre 1960 et 1980 pour contrôler les insurgés communistes. L’installation sera associée à des photographies réalisées durant le séjour de l’artiste à Nabua ainsi qu’à une œuvre inédite intitulée Phantoms of Nabua.
Apichatpong Weerasethakul
Né à Bangkok en 1970, Apichatpong Weerasethakul vit et travaille à Bangkok et à Chiang Mai, en Thaïlande. Fils de médecins, l’artiste a passé son enfance à Khon Kaen, au nord-est de la Thaïlande. Il a obtenu une licence d’architecture à l’université de Khon Kaen puis un master de cinéma à l’Institut des Arts de Chicago en 1994.
Il réalise des courts-métrages dès 1994 et un premier long-métrage en 2000 (Mysterious Object at Noon). En 1999, il crée Kick the Machine, une entreprise de production et de promotion de vidéos et de films indépendants. Ses projets artistiques lui ont valu une large reconnaissance internationale et de nombreuses récompenses, notamment au festival de Cannes (prix du jury en 2004 pour Tropical Malady).