Jan Dibbets
19 Feb - 02 May 2010
JAN DIBBETS
"Horizons"
19 février au 2 mai 2010
L’horizon est vraisemblablement le motif qui a le plus durablement marqué l’œuvre de Dibbets. Bien que présent dans nombre de ses œuvres des années 60, ce motif intègre officiellement le répertoire iconographique de l’artiste autour de 1970 (jusqu’en 1974) avant de refaire son apparition en 2005. Indépendamment de sa spécificité culturelle cette ligne trouve tout naturellement sa place au sein du parcours de Dibbets étant donné qu’elle constitue un motif inexistant ou, du moins, insaisissable. Selon la définition qu’en donne Le Robert, l’horizon est en effet la « limite circulaire de la vue, pour un observateur qui en est le centre », la ligne le caractérisant étant une « ligne qui semble séparer le ciel de la terre (ou de la mer), à l’horizon ». L’horizon n’est donc pas un motif comme les autres, il n’existe que par rapport à notre vision et à travers elle. Sa présence dans l’œuvre de Dibbets en est que plus légitime. L’idée est de fédérer au sein d’un même espace les premiers et les derniers horizons afin de dégager par le biais de ce dialogue la cohérence du propos de l’artiste et le mélange de rigueur et de poésie qui en constitue la signature.
"Horizons"
19 février au 2 mai 2010
L’horizon est vraisemblablement le motif qui a le plus durablement marqué l’œuvre de Dibbets. Bien que présent dans nombre de ses œuvres des années 60, ce motif intègre officiellement le répertoire iconographique de l’artiste autour de 1970 (jusqu’en 1974) avant de refaire son apparition en 2005. Indépendamment de sa spécificité culturelle cette ligne trouve tout naturellement sa place au sein du parcours de Dibbets étant donné qu’elle constitue un motif inexistant ou, du moins, insaisissable. Selon la définition qu’en donne Le Robert, l’horizon est en effet la « limite circulaire de la vue, pour un observateur qui en est le centre », la ligne le caractérisant étant une « ligne qui semble séparer le ciel de la terre (ou de la mer), à l’horizon ». L’horizon n’est donc pas un motif comme les autres, il n’existe que par rapport à notre vision et à travers elle. Sa présence dans l’œuvre de Dibbets en est que plus légitime. L’idée est de fédérer au sein d’un même espace les premiers et les derniers horizons afin de dégager par le biais de ce dialogue la cohérence du propos de l’artiste et le mélange de rigueur et de poésie qui en constitue la signature.