Albert Oehlen
15 Oct - 17 Dec 2011
ALBERT OEHLEN
15 October - 17 December, 2011
A l’occasion de sa cinquième collaboration avec Albert Oehlen, la Galerie Nathalie Obadia est très heureuse de présenter une sélection d’œuvres récentes de l’artiste Allemand, considéré comme l’un des peintres les plus importants de sa génération.
Héritier de Gerhard Richter, Sigmar Polke ou Georg Baselitz, Albert Oehlen interroge et expérimente les multiples possibilités de la peinture. Après la grande exposition que lui a consacré la Carré d’Art de Nîmes cet été, cette nouvelle exposition à la Galerie Nathalie Obadia est l’occasion de donner à voir les travaux les plus récents de l’artiste ayant ici volontairement réduit sa palette chromatique au noir et blanc pour se livrer, avec une grande maîtrise, à un jeu d’équilibriste entre formes géométriques et figures libres.
Dans la continuité des Computers paintings - série initiée à la fin des années 90 au sein de laquelle l’artiste tente de corriger l’image pixellisée de nos écrans pour aboutir paradoxalement à une image peinte à la main - Albert Oehlen présente cinq peintures de très grands formats et une série de dix dessins sous le titre de « Conduction ». De fait, associant rigueur de composition et liberté absolue du trait, cette nouvelle série s’offre au spectateur comme l’équivalent visuel d’un phénomène scientifique. D’un tableau à l’autre, une agitation thermique se transmet de proche en proche, à l’instar d’une molécule ou d’un atome qui, dans sa vibration, cède à son voisin une partie de son énergie cinétique. Cette pulsation vitale et ironique fait écho à la méthode de travail de l’artiste : « La composition se fait au fur et à mesure. Je tords, je pousse, je tire. Je ne pourrais pas travailler d’après un dessin. Donc, je ne commence pas par élaborer la composition pour poser les couleurs ensuite. Tout se fait en même temps* »
*Extrait d’un entretien avec Judicael Lavrador. Catalogue Albert Oelhen, Carré d’art de Nîmes, aux éditions Archibooks 2011.
On retrouve dans cette nouvelle série d’Albert Oehlen toutes les controverses qui animent une œuvre ne cessant d’osciller entre grande peinture et bad painting, formalisme et expressionnisme abstrait, naïveté et sophistication.
Né en 1954 à Krefeld en Allemagne, Albert Oehlen vit et travaille entre la Suisse et l'Espagne. Il est professeur à la Kunstakademie de Düsseldorf. Ses expositions internationales sont nombreuses dont les rétrospectives à la Whitechapel à Londres et Arnolfini à Bristol en 2006, MOCA de Miami en 2005 et des expositions personnelles à la Kunsthalle de Nurenberg en 2005, la Sécession de Vienne en 2004, le Musée Cantonal de Lausanne en 2004, le Musée d'art contemporain de Strasbourg en 2002, le Kestner-Gesellscahft à Hanovre en 2001 et la Kunsthalle de Bâle en 1997. En France, l’artiste a bénéficié jusqu’au 9 octobre d’une grande exposition au Carré d’Art de Nîmes après avoir eu les honneurs du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 2009, avec « Abstract Reality ».
15 October - 17 December, 2011
A l’occasion de sa cinquième collaboration avec Albert Oehlen, la Galerie Nathalie Obadia est très heureuse de présenter une sélection d’œuvres récentes de l’artiste Allemand, considéré comme l’un des peintres les plus importants de sa génération.
Héritier de Gerhard Richter, Sigmar Polke ou Georg Baselitz, Albert Oehlen interroge et expérimente les multiples possibilités de la peinture. Après la grande exposition que lui a consacré la Carré d’Art de Nîmes cet été, cette nouvelle exposition à la Galerie Nathalie Obadia est l’occasion de donner à voir les travaux les plus récents de l’artiste ayant ici volontairement réduit sa palette chromatique au noir et blanc pour se livrer, avec une grande maîtrise, à un jeu d’équilibriste entre formes géométriques et figures libres.
Dans la continuité des Computers paintings - série initiée à la fin des années 90 au sein de laquelle l’artiste tente de corriger l’image pixellisée de nos écrans pour aboutir paradoxalement à une image peinte à la main - Albert Oehlen présente cinq peintures de très grands formats et une série de dix dessins sous le titre de « Conduction ». De fait, associant rigueur de composition et liberté absolue du trait, cette nouvelle série s’offre au spectateur comme l’équivalent visuel d’un phénomène scientifique. D’un tableau à l’autre, une agitation thermique se transmet de proche en proche, à l’instar d’une molécule ou d’un atome qui, dans sa vibration, cède à son voisin une partie de son énergie cinétique. Cette pulsation vitale et ironique fait écho à la méthode de travail de l’artiste : « La composition se fait au fur et à mesure. Je tords, je pousse, je tire. Je ne pourrais pas travailler d’après un dessin. Donc, je ne commence pas par élaborer la composition pour poser les couleurs ensuite. Tout se fait en même temps* »
*Extrait d’un entretien avec Judicael Lavrador. Catalogue Albert Oelhen, Carré d’art de Nîmes, aux éditions Archibooks 2011.
On retrouve dans cette nouvelle série d’Albert Oehlen toutes les controverses qui animent une œuvre ne cessant d’osciller entre grande peinture et bad painting, formalisme et expressionnisme abstrait, naïveté et sophistication.
Né en 1954 à Krefeld en Allemagne, Albert Oehlen vit et travaille entre la Suisse et l'Espagne. Il est professeur à la Kunstakademie de Düsseldorf. Ses expositions internationales sont nombreuses dont les rétrospectives à la Whitechapel à Londres et Arnolfini à Bristol en 2006, MOCA de Miami en 2005 et des expositions personnelles à la Kunsthalle de Nurenberg en 2005, la Sécession de Vienne en 2004, le Musée Cantonal de Lausanne en 2004, le Musée d'art contemporain de Strasbourg en 2002, le Kestner-Gesellscahft à Hanovre en 2001 et la Kunsthalle de Bâle en 1997. En France, l’artiste a bénéficié jusqu’au 9 octobre d’une grande exposition au Carré d’Art de Nîmes après avoir eu les honneurs du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 2009, avec « Abstract Reality ».