Manuel Ocampo
12 Feb - 18 Apr 2009
MANUEL OCAMPO
"Painting as an Attempt to Memorialize Reality’s Triumph over Art"
La Galerie Nathalie Obadia est heureuse de présenter le nouveau travail de Manuel Ocampo (*1965), l' artiste - peintre philippin installé à Los Angeles. Le spectateur est invité à découvrir une peinture figurative expressive et gestuelle. Elle est dotée d'une palette chatoyante, voire synthétique ou acide et résulte en une expérience picturale intense.
Mélangeant l'iconographie de l'époque coloniale, les symboles de la tradition judéo-chrétienne, ainsi que l'imagerie populaire,
Ocampo met en scène des sujets tragicomiques formés sur le modèle de la bande dessinée. Les images dotées de vulgarité latente apparaissent comme volontairement subversives et décadentes et proposent des similitudes avec l'esthétique excessive des œuvres du californien Paul McCarthy (*1945). L'hystérie hybride des compositions est également ponctuée d'érotisme et de sexualité grotesques. Dépassant le premier niveau de lecture, l'ensemble des œuvres révèle un vocabulaire complexe codé par l'artiste.
Ainsi, sans tomber dans un cynisme constant, l'humour décalé de l'artiste pose des questions attachées à l'authenticité des valeurs établies sur des modèles artistiques, religieux, politiques, populaires, etc. et interroge les possibilités d'un art apolitique et dénué de toute religiosité. Il s'inscrit ainsi dans la tradition dʼallégorismes politiques à l'instar de Théodore Géricault (1791-1824), de Francisco de Goya (1746-1828) ou de Honoré Daumier (1808-1879). Les titres narratifs de ses toiles - comme par exemple : Peinture – projet pour un monument dédié au triomphe de l'art sur la réalité - participent pleinement au conceptualisme iconoclaste, vecteur fondamental dans l'art d'Ocampo.
Le travail de l'artiste a fait l'objet de nombreuses expositions personnelles et collectives à travers le monde et a participé dont la IXe Documenta de Kassel conçue par Jan Hoet en 1992. Aussi, le travail d'Ocampo est présent dans les collections permanentes des institutionnelles telles que le Whitney Museum of American Art (New York), le Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia (Madrid), le Fonds National d'Art Contemporain (Paris), le Musée d'Art Moderne Grand Duc Jean (Luxembourg), etc.
"Painting as an Attempt to Memorialize Reality’s Triumph over Art"
La Galerie Nathalie Obadia est heureuse de présenter le nouveau travail de Manuel Ocampo (*1965), l' artiste - peintre philippin installé à Los Angeles. Le spectateur est invité à découvrir une peinture figurative expressive et gestuelle. Elle est dotée d'une palette chatoyante, voire synthétique ou acide et résulte en une expérience picturale intense.
Mélangeant l'iconographie de l'époque coloniale, les symboles de la tradition judéo-chrétienne, ainsi que l'imagerie populaire,
Ocampo met en scène des sujets tragicomiques formés sur le modèle de la bande dessinée. Les images dotées de vulgarité latente apparaissent comme volontairement subversives et décadentes et proposent des similitudes avec l'esthétique excessive des œuvres du californien Paul McCarthy (*1945). L'hystérie hybride des compositions est également ponctuée d'érotisme et de sexualité grotesques. Dépassant le premier niveau de lecture, l'ensemble des œuvres révèle un vocabulaire complexe codé par l'artiste.
Ainsi, sans tomber dans un cynisme constant, l'humour décalé de l'artiste pose des questions attachées à l'authenticité des valeurs établies sur des modèles artistiques, religieux, politiques, populaires, etc. et interroge les possibilités d'un art apolitique et dénué de toute religiosité. Il s'inscrit ainsi dans la tradition dʼallégorismes politiques à l'instar de Théodore Géricault (1791-1824), de Francisco de Goya (1746-1828) ou de Honoré Daumier (1808-1879). Les titres narratifs de ses toiles - comme par exemple : Peinture – projet pour un monument dédié au triomphe de l'art sur la réalité - participent pleinement au conceptualisme iconoclaste, vecteur fondamental dans l'art d'Ocampo.
Le travail de l'artiste a fait l'objet de nombreuses expositions personnelles et collectives à travers le monde et a participé dont la IXe Documenta de Kassel conçue par Jan Hoet en 1992. Aussi, le travail d'Ocampo est présent dans les collections permanentes des institutionnelles telles que le Whitney Museum of American Art (New York), le Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia (Madrid), le Fonds National d'Art Contemporain (Paris), le Musée d'Art Moderne Grand Duc Jean (Luxembourg), etc.