Michael DeLucia
28 Nov 2009 - 09 Jan 2010
MICHAEL DELUCIA
"Community"
November 28 - January 23, 2009
Espace II, Paris
La Galerie Nathalie Obadia est très heureuse d'organiser à Paris la seconde exposition de Michael DeLucia après celle de Bruxelles, début 2009, qui a permis de découvrir ce jeune artiste américain né à Rochester, New York, en 1978.
Michael DeLucia utilise un corpus d’objets ordinaires et de consommation de masse qui servent de matière première à ses sculptures abstraites. Le polystyrène, les caddies de supermarché, les balais brosse, les poubelles en métal sont réactivés par l’artiste comme des matériaux déterminant la forme. Cette dernière est travaillée en premier lieu sur ordinateur via la modélisation informatique. Dans son travail, l'accent est mis sur une grande économie de moyens au travers des matériaux employés et au travers du médium informatique: les pièces sont assemblées ou coupées directement du fichier informatique avec une fraiseuse commandée par ordinateur.
L’intérêt réside dans ce qui est perdu et gagné au travers de cette transcription et ce passage du virtuel à la réalité.
« Michael DeLucia rend évident le rapport du virtuel et de l’hétérogène, comme « devenir autre ». Chacune de ses œuvres fait surgir une altérité, une métamorphose. Par exemple, un groupement de balais devient une fleur, une explosion, une méduse, une bataille. Cela diverge chaque fois avec soi-même comme virtualité d’être et sans doute la technique de l’ordinateur et ses programmes complexes aura-t-elle poussé DeLucia dans les circulations de telles images paradoxales. Des images qui habitent le temps dans son entier : passé profond (mais pas originel) et futur expansif (mais pas utopique), le tout selon une intense actualisation (d’objets). »
Extrait du texte « Michael DeLucia : Virtualités de la sculpture » par Pierre Sterckx, 2009.
"Community"
November 28 - January 23, 2009
Espace II, Paris
La Galerie Nathalie Obadia est très heureuse d'organiser à Paris la seconde exposition de Michael DeLucia après celle de Bruxelles, début 2009, qui a permis de découvrir ce jeune artiste américain né à Rochester, New York, en 1978.
Michael DeLucia utilise un corpus d’objets ordinaires et de consommation de masse qui servent de matière première à ses sculptures abstraites. Le polystyrène, les caddies de supermarché, les balais brosse, les poubelles en métal sont réactivés par l’artiste comme des matériaux déterminant la forme. Cette dernière est travaillée en premier lieu sur ordinateur via la modélisation informatique. Dans son travail, l'accent est mis sur une grande économie de moyens au travers des matériaux employés et au travers du médium informatique: les pièces sont assemblées ou coupées directement du fichier informatique avec une fraiseuse commandée par ordinateur.
L’intérêt réside dans ce qui est perdu et gagné au travers de cette transcription et ce passage du virtuel à la réalité.
« Michael DeLucia rend évident le rapport du virtuel et de l’hétérogène, comme « devenir autre ». Chacune de ses œuvres fait surgir une altérité, une métamorphose. Par exemple, un groupement de balais devient une fleur, une explosion, une méduse, une bataille. Cela diverge chaque fois avec soi-même comme virtualité d’être et sans doute la technique de l’ordinateur et ses programmes complexes aura-t-elle poussé DeLucia dans les circulations de telles images paradoxales. Des images qui habitent le temps dans son entier : passé profond (mais pas originel) et futur expansif (mais pas utopique), le tout selon une intense actualisation (d’objets). »
Extrait du texte « Michael DeLucia : Virtualités de la sculpture » par Pierre Sterckx, 2009.