Adrien Missika
28 May - 28 Jun 2009
ADRIEN MISSIKA
"HMI"
28 mai 2009 - 28 juin 2009
HMI (Hydragyrum Mittlere Bogenlänge Iod) est le terme allemand pour désigner les « lampes aux halogénures métalliques », éclairage de haute intensité utilisé sur les plateaux de tournage. Adrien Missika filme un mur éclairé par ce type de lampe retournant ainsi l’appareillage du cinéma sur lui-même.
Depuis 2006, Adrien Missika conçoit une série de photographies représentant des « fabriques ». Édifiées du XVIIe au XIXe siècle dans les jardins, ces constructions servaient à créer la surprise et à inciter le promeneur à la rêverie. C’est aussi sous le titre très romantique Einfühlung [empathie] que l’artiste a rassemblé des photographies de grands ensembles architecturaux prises avec un téléphone portable. Rendus flous, les immeubles déclarent leur monumentalité et leur violence.
L’œuvre d’Adrien Missika peut s’apparenter à la définition polysémique de la fabrique, cette architecture artificiellement à l'état d'abandon. Une opération qui peut évoquer le film de science-fiction. D'une fabrique à l'autre, Adrien Missika explore l'efficacité des images mécaniques (photographie et vidéo), trouvées ou non, et reprend à son compte "la ruine par anticipation" appliquée cette fois à l'imagerie moderne allant du cinéma à la photo de presse.
[1981] Vit et travaille à Paris, Lausanne et Genève.
"HMI"
28 mai 2009 - 28 juin 2009
HMI (Hydragyrum Mittlere Bogenlänge Iod) est le terme allemand pour désigner les « lampes aux halogénures métalliques », éclairage de haute intensité utilisé sur les plateaux de tournage. Adrien Missika filme un mur éclairé par ce type de lampe retournant ainsi l’appareillage du cinéma sur lui-même.
Depuis 2006, Adrien Missika conçoit une série de photographies représentant des « fabriques ». Édifiées du XVIIe au XIXe siècle dans les jardins, ces constructions servaient à créer la surprise et à inciter le promeneur à la rêverie. C’est aussi sous le titre très romantique Einfühlung [empathie] que l’artiste a rassemblé des photographies de grands ensembles architecturaux prises avec un téléphone portable. Rendus flous, les immeubles déclarent leur monumentalité et leur violence.
L’œuvre d’Adrien Missika peut s’apparenter à la définition polysémique de la fabrique, cette architecture artificiellement à l'état d'abandon. Une opération qui peut évoquer le film de science-fiction. D'une fabrique à l'autre, Adrien Missika explore l'efficacité des images mécaniques (photographie et vidéo), trouvées ou non, et reprend à son compte "la ruine par anticipation" appliquée cette fois à l'imagerie moderne allant du cinéma à la photo de presse.
[1981] Vit et travaille à Paris, Lausanne et Genève.