Daphné Navarre
02 - 31 Dec 2011
DAPHNÉ NAVARRE
Singapour, Marina Bay
2 - 31 décembre 2011
Daphné Navarre manipule les formes et les objets, elle les découpe, les assemble, les accumule dans des installations aux allures de collage en trois dimensions. En interrogeant les formes et les signes qui l’entourent elle s’approprie un langage formel. Extrait de son contexte, vidé de référence celui-ci est mis en scène créant une œuvre poétique.
Pour son exposition au Palais de Tokyo, Daphné Navarre déploie son travail à l’échelle d’un espace et investit le lieu d’exposition du Module 1 en relevant l’ensemble des traces des œuvres qui y ont été exposées. S’inspirant du marquage de chantier urbain, qui de manière éphémère marque grâce à un code formel les types d’intervention à effectuer, l’artiste révèle les formes. Le geste crée l’œuvre par accumulation de traces. Les identités des œuvres ont disparu, seules les formes sont présentes. Ainsi de manière paradoxale, le vide crée un volume, une absence, un espace pour la pensée. Il en est ainsi du titre de l’exposition « Singapour, Marina Bay ». Ces mots qui appellent une poésie sonore et désignent un lieu lointain ne sont en fait qu’une trace sur un papier trouvé appartenant à la collection de l’artiste.
Singapour, Marina Bay
2 - 31 décembre 2011
Daphné Navarre manipule les formes et les objets, elle les découpe, les assemble, les accumule dans des installations aux allures de collage en trois dimensions. En interrogeant les formes et les signes qui l’entourent elle s’approprie un langage formel. Extrait de son contexte, vidé de référence celui-ci est mis en scène créant une œuvre poétique.
Pour son exposition au Palais de Tokyo, Daphné Navarre déploie son travail à l’échelle d’un espace et investit le lieu d’exposition du Module 1 en relevant l’ensemble des traces des œuvres qui y ont été exposées. S’inspirant du marquage de chantier urbain, qui de manière éphémère marque grâce à un code formel les types d’intervention à effectuer, l’artiste révèle les formes. Le geste crée l’œuvre par accumulation de traces. Les identités des œuvres ont disparu, seules les formes sont présentes. Ainsi de manière paradoxale, le vide crée un volume, une absence, un espace pour la pensée. Il en est ainsi du titre de l’exposition « Singapour, Marina Bay ». Ces mots qui appellent une poésie sonore et désignent un lieu lointain ne sont en fait qu’une trace sur un papier trouvé appartenant à la collection de l’artiste.