Sergio Vega
09 Jun - 27 Aug 2006
Sergio Vega
Crocodilian Fantasies
Exposition, du 09 juin au 27 août 2006
Le mythe du paradis terrestre est pris par Sergio Vega comme point central de l’ensemble de son travail d’artiste. Suivant les écrits d'Antonio de Léon Pinelo (1650), qui situaient le Jardin d'Éden en Amérique latine, il a entrepris de nombreux voyages d'étude au Mato Grosso au Brésil. L’œuvre de Sergio Vega, qui mêle recherches historiques et théoriques et vastes installations sensorielles, permet à la fois une expérience concrète et un examen critique des discours sur le tropicalisme. Elle met également en évidence la relation étroite qui existe entre ce mythe et la construction des discours coloniaux.
Par l'utilisation d'images et de situations luxuriantes et par ses références littéraires et artistiques, Sergio Vega s'interroge sur l'émergence d'une civilisation à partir de son rapport à la nature. Ainsi, à travers la figure allégorique du crocodile, au centre de son projet pour le Palais de Tokyo, l'artiste propose une lecture du monde où la société est perçue comme le miroir de la nature.
Entre lounge tropical et paysage végétal, l'exposition "Crocodilian Fantasies" est une invitation au voyage et à la rêverie. De fantaisies crocodiliennes en fantasmes paradisiaques, Sergio Vega nous immerge dans un univers qui cherche à nous réconcilier avec crocodiles et piranhas et propose une lecture critique du monde contemporain. L’exposition se construit comme un paysage mi-naturel/mi-artificiel, mi-sacré/mi-profane, mi-historique/mi-fictionnel, et se développe comme une peinture abstraite, tel un agencement de couleurs en référence aux Nymphéas de Monet.
© Sergio Vega
"Tropicalounge", 2005
Vue de l'installation à la Biennale de Venise
Crocodilian Fantasies
Exposition, du 09 juin au 27 août 2006
Le mythe du paradis terrestre est pris par Sergio Vega comme point central de l’ensemble de son travail d’artiste. Suivant les écrits d'Antonio de Léon Pinelo (1650), qui situaient le Jardin d'Éden en Amérique latine, il a entrepris de nombreux voyages d'étude au Mato Grosso au Brésil. L’œuvre de Sergio Vega, qui mêle recherches historiques et théoriques et vastes installations sensorielles, permet à la fois une expérience concrète et un examen critique des discours sur le tropicalisme. Elle met également en évidence la relation étroite qui existe entre ce mythe et la construction des discours coloniaux.
Par l'utilisation d'images et de situations luxuriantes et par ses références littéraires et artistiques, Sergio Vega s'interroge sur l'émergence d'une civilisation à partir de son rapport à la nature. Ainsi, à travers la figure allégorique du crocodile, au centre de son projet pour le Palais de Tokyo, l'artiste propose une lecture du monde où la société est perçue comme le miroir de la nature.
Entre lounge tropical et paysage végétal, l'exposition "Crocodilian Fantasies" est une invitation au voyage et à la rêverie. De fantaisies crocodiliennes en fantasmes paradisiaques, Sergio Vega nous immerge dans un univers qui cherche à nous réconcilier avec crocodiles et piranhas et propose une lecture critique du monde contemporain. L’exposition se construit comme un paysage mi-naturel/mi-artificiel, mi-sacré/mi-profane, mi-historique/mi-fictionnel, et se développe comme une peinture abstraite, tel un agencement de couleurs en référence aux Nymphéas de Monet.
© Sergio Vega
"Tropicalounge", 2005
Vue de l'installation à la Biennale de Venise