Harmony Korine
06 Oct - 05 Nov 2017
HARMONY KORINE
6 October 2017 - 5 November 2017
Curator : DDC / Sylvie Pras, Mnam/Cci, Alicia Knock
L’exposition dédiée au cinéaste et plasticien Harmony Korine montre pour la première fois en France l’ensemble de la production de l’artiste depuis l’adolescence.
Issu de la culture underground, Harmony Korine a été révélé à dix-huit ans en signant le scénario de Kids, long métrage tourné par Larry Clark en 1995, avant de réaliser Gummo (1997) puis Julien Donkey-Boy (1999). Jetant un œil acerbe sur la société américaine, il s’intéresse particulièrement à la jeunesse et aux individus inadaptés, comme dans Mister Lonely (2007), Trash Humpers (2009) et le détonnant Spring Breakers (2012), succès critique et public. Il mélange, tout au long de sa filmographie, styles de narration et textures d’images, de la vidéo au numérique, du court métrage à la publicité.
Expérimentateur inlassable, il pratique dans un même temps la peinture, la photographie et l'écriture poétique et humoristique pour tendre, au gré d'erreurs et de jeux, vers une « esthétique unifiée », proche du romantisme. Autopsie collective d’une Amérique des marges mais aussi déambulation intime dans un univers fantomatique, le travail multidisciplinaire d’Harmony Korine, apparemment éclaté, invite à une expérience de l’image en mouvement. Du monumental au microscopique, de poèmes et dessins aux séries de toiles entêtantes, les images et leurs fantômes viennent peu à peu hanter le regardeur.
6 October 2017 - 5 November 2017
Curator : DDC / Sylvie Pras, Mnam/Cci, Alicia Knock
L’exposition dédiée au cinéaste et plasticien Harmony Korine montre pour la première fois en France l’ensemble de la production de l’artiste depuis l’adolescence.
Issu de la culture underground, Harmony Korine a été révélé à dix-huit ans en signant le scénario de Kids, long métrage tourné par Larry Clark en 1995, avant de réaliser Gummo (1997) puis Julien Donkey-Boy (1999). Jetant un œil acerbe sur la société américaine, il s’intéresse particulièrement à la jeunesse et aux individus inadaptés, comme dans Mister Lonely (2007), Trash Humpers (2009) et le détonnant Spring Breakers (2012), succès critique et public. Il mélange, tout au long de sa filmographie, styles de narration et textures d’images, de la vidéo au numérique, du court métrage à la publicité.
Expérimentateur inlassable, il pratique dans un même temps la peinture, la photographie et l'écriture poétique et humoristique pour tendre, au gré d'erreurs et de jeux, vers une « esthétique unifiée », proche du romantisme. Autopsie collective d’une Amérique des marges mais aussi déambulation intime dans un univers fantomatique, le travail multidisciplinaire d’Harmony Korine, apparemment éclaté, invite à une expérience de l’image en mouvement. Du monumental au microscopique, de poèmes et dessins aux séries de toiles entêtantes, les images et leurs fantômes viennent peu à peu hanter le regardeur.