Jonas Mekas / José Luis Guerin
30 Nov 2012 - 07 Jan 2013
© jonas mekas. centre pompidou, direction de la communication et des partenariats, conception grpahique : ch. beneyton, 2012
Paradise Not Yet Lost (a.k.a Oona's Third Year), 1979
Paradise Not Yet Lost (a.k.a Oona's Third Year), 1979
JONAS MEKAS / JOSÉ LUIS GUERIN
Installation
Correspondence
30 November 2012 - 7 January 2013
La correspondance filmée entre Jonas Mekas, figure majeure de l’avant-garde, et José Luis Guerin, représentant le renouveau du cinéma espagnol, est projetée dans l’espace d’exposition du forum -1. À ses côtés, deux installations : « 365 Day Project » de Jonas Mekas », son journal de l’année 2007 sur douze moniteurs, et « La Dame de Corinthe » de José Luis Guerin, installation audiovisuelle autour de la relation entre cinéma et peinture et l’origine des deux disciplines. Une sélection de films sur Jonas Mekas est également diffusée sur grand écran, en boucle.
« Jonas Mekas/José Luis Guerin, cinéastes en correspondance »
José Luis Guerin adresse sa première lettre filmée à Jonas Mekas en novembre 2009. La réponse de Jonas Mekas, en janvier 2010, marque le début d’une amitié en cinéma. Neuf lettres sont échangées, témoignant d’une innovation formelle et d’un partage sensible sur leur pratique cinématographique et leurs vies. Ici est présenté le résultat de cette correspondance filmée, tenue entre novembre 2009 et avril 2011.
Ce projet est fondé sur l’exposition « Toutes les lettres » coproduite par le Centre de culture contemporaine de Barcelone (CCCB), Acción Cultural Española (ACE), le Centre culturel universitaire Tlatelolco et La Casa Encendida de Madrid.
Intermedio a édité un coffret DVD + livret de ces cinq correspondances filmées, en vente à la librairie du Centre Pompidou.
« 365 Day Project », de Jonas Mekas
Jonas Mekas débute « 365 Day Project » le 1er janvier 2007. Il livre un film chaque jour, sur son site internet, composant un journal virtuel dans lequel se déclinent les motifs récurrents de son œuvre : l’amitié, le cinéma, la musique, ses voyages entre New York et l’Europe. D’une durée de trente huit heures, les 365 films sont présentés sur douze moniteurs, un pour chaque mois.
« 365 Day Project » a été présenté pour la première fois en 2009 à la galerie du jour agnès b.
« La Dame de Corinthe », de José Luis Guerin
Le titre de l’installation « La Dame de Corinthe » renvoie à l’origine de la peinture décrite par Pline l’Ancien dans son « Histoire Naturelle », lorsque la fille d’un potier, confrontée au départ imminent de son fiancé (à la guerre probablement) projette son ombre, à la lumière d’une bougie, et en trace le contour avec un tison. « La Dame de Corinthe » confronte la mise-en-scène cinématographique et la « mise en scène » picturale, à travers des tableaux « projetés » sur des écrans en guise de toiles et des projections courant sur les murs.
Cette installation est une variation autour de « La Dama de Corinto » présentée et produite au Musée d’art contemporain Esteban Vicente à Ségovie en 2010-2011.
En co-production avec le Musée d’art contemporain Esteban Vicente et avec la collaboration de Acción Cultural Española.
Films documentaires sur Jonas Mekas
Tout au long de la manifestation, six programmes de films documentaires sur Jonas Mekas sont présentés sur grand écran, en boucle.
du 30 novembre au 3 décembre, Jonas Mekas : I Am Not a Film-maker, de Pierre-Paul Puljiz et Jérôme Sans : un des derniers films réalisé sur le cinéaste, un dialogue avec Jérôme Sans venu lui rendre visite à New York, au cours duquel Mekas revient sur son parcours, ses projets, et son expérience de la guerre qui l’amena jusqu’aux États-Unis en 1949.
du 5 au 10 décembre, trois portraits de Jonas Mekas : le Cinématon n°1590 de Gérard Courant (1992) ; Jonas tourne toujours (2002), de Pip Chodorov, réalisé à l’occasion de sa rétrospective au festival Côté Court de Pantin, et Meanwhile a Butterfly Flies (2002), de Julius Ziz, un portrait en forme de collage à partir d’extraits de films, d’entretiens, de jeux de mise en scène entre Julius Ziz et le cinéaste.
du 12 au 17 décembre, Hanging Out With Jonas Mekas (2012), de Hopi Lebel et Thomas Boujut, déambulation à New York aux côtés de la figure majeure de l’avant-garde.
du 19 au 24 décembre, trois documents sur Mekas au travail dans les années 1960 : Shooting “The Brig” (1964) de Storm De Hirsch, Shooting “Guns” (1966) de Charles I. Levine et Jonas (1967) de Gideon Bachmann. Mekas est filmé à différents moments de sa pratique cinématographique, du tournage au montage, éclairant ses méthodes de travail qui l’amènent progressivement au journal filmé.
du 26 au 31 décembre, Jonas in the Desert (1994) de Peter Sempel révèle le parcours extraordinaire de l’homme et du cinéaste, à travers des témoignages de ses amis (Andy Warhol, Allen Ginsberg, P. Adams Sitney, Stan Brakhage...), des lectures de son journal écrit, et des documents d’archive sur l’Anthology.
du 2 au 7 janvier, My Country is Cinema, Scenes from the Life of Jonas Mekas (1999) de Brigitte Cornand : Mekas revient sur le destin de son pays natal, la Lituanie, son arrivée à New York, ses accomplissements en faveur du cinéma d’avant-garde (dont l’Anthology Film Archives) et sa pratique cinématographique.
Installation
Correspondence
30 November 2012 - 7 January 2013
La correspondance filmée entre Jonas Mekas, figure majeure de l’avant-garde, et José Luis Guerin, représentant le renouveau du cinéma espagnol, est projetée dans l’espace d’exposition du forum -1. À ses côtés, deux installations : « 365 Day Project » de Jonas Mekas », son journal de l’année 2007 sur douze moniteurs, et « La Dame de Corinthe » de José Luis Guerin, installation audiovisuelle autour de la relation entre cinéma et peinture et l’origine des deux disciplines. Une sélection de films sur Jonas Mekas est également diffusée sur grand écran, en boucle.
« Jonas Mekas/José Luis Guerin, cinéastes en correspondance »
José Luis Guerin adresse sa première lettre filmée à Jonas Mekas en novembre 2009. La réponse de Jonas Mekas, en janvier 2010, marque le début d’une amitié en cinéma. Neuf lettres sont échangées, témoignant d’une innovation formelle et d’un partage sensible sur leur pratique cinématographique et leurs vies. Ici est présenté le résultat de cette correspondance filmée, tenue entre novembre 2009 et avril 2011.
Ce projet est fondé sur l’exposition « Toutes les lettres » coproduite par le Centre de culture contemporaine de Barcelone (CCCB), Acción Cultural Española (ACE), le Centre culturel universitaire Tlatelolco et La Casa Encendida de Madrid.
Intermedio a édité un coffret DVD + livret de ces cinq correspondances filmées, en vente à la librairie du Centre Pompidou.
« 365 Day Project », de Jonas Mekas
Jonas Mekas débute « 365 Day Project » le 1er janvier 2007. Il livre un film chaque jour, sur son site internet, composant un journal virtuel dans lequel se déclinent les motifs récurrents de son œuvre : l’amitié, le cinéma, la musique, ses voyages entre New York et l’Europe. D’une durée de trente huit heures, les 365 films sont présentés sur douze moniteurs, un pour chaque mois.
« 365 Day Project » a été présenté pour la première fois en 2009 à la galerie du jour agnès b.
« La Dame de Corinthe », de José Luis Guerin
Le titre de l’installation « La Dame de Corinthe » renvoie à l’origine de la peinture décrite par Pline l’Ancien dans son « Histoire Naturelle », lorsque la fille d’un potier, confrontée au départ imminent de son fiancé (à la guerre probablement) projette son ombre, à la lumière d’une bougie, et en trace le contour avec un tison. « La Dame de Corinthe » confronte la mise-en-scène cinématographique et la « mise en scène » picturale, à travers des tableaux « projetés » sur des écrans en guise de toiles et des projections courant sur les murs.
Cette installation est une variation autour de « La Dama de Corinto » présentée et produite au Musée d’art contemporain Esteban Vicente à Ségovie en 2010-2011.
En co-production avec le Musée d’art contemporain Esteban Vicente et avec la collaboration de Acción Cultural Española.
Films documentaires sur Jonas Mekas
Tout au long de la manifestation, six programmes de films documentaires sur Jonas Mekas sont présentés sur grand écran, en boucle.
du 30 novembre au 3 décembre, Jonas Mekas : I Am Not a Film-maker, de Pierre-Paul Puljiz et Jérôme Sans : un des derniers films réalisé sur le cinéaste, un dialogue avec Jérôme Sans venu lui rendre visite à New York, au cours duquel Mekas revient sur son parcours, ses projets, et son expérience de la guerre qui l’amena jusqu’aux États-Unis en 1949.
du 5 au 10 décembre, trois portraits de Jonas Mekas : le Cinématon n°1590 de Gérard Courant (1992) ; Jonas tourne toujours (2002), de Pip Chodorov, réalisé à l’occasion de sa rétrospective au festival Côté Court de Pantin, et Meanwhile a Butterfly Flies (2002), de Julius Ziz, un portrait en forme de collage à partir d’extraits de films, d’entretiens, de jeux de mise en scène entre Julius Ziz et le cinéaste.
du 12 au 17 décembre, Hanging Out With Jonas Mekas (2012), de Hopi Lebel et Thomas Boujut, déambulation à New York aux côtés de la figure majeure de l’avant-garde.
du 19 au 24 décembre, trois documents sur Mekas au travail dans les années 1960 : Shooting “The Brig” (1964) de Storm De Hirsch, Shooting “Guns” (1966) de Charles I. Levine et Jonas (1967) de Gideon Bachmann. Mekas est filmé à différents moments de sa pratique cinématographique, du tournage au montage, éclairant ses méthodes de travail qui l’amènent progressivement au journal filmé.
du 26 au 31 décembre, Jonas in the Desert (1994) de Peter Sempel révèle le parcours extraordinaire de l’homme et du cinéaste, à travers des témoignages de ses amis (Andy Warhol, Allen Ginsberg, P. Adams Sitney, Stan Brakhage...), des lectures de son journal écrit, et des documents d’archive sur l’Anthology.
du 2 au 7 janvier, My Country is Cinema, Scenes from the Life of Jonas Mekas (1999) de Brigitte Cornand : Mekas revient sur le destin de son pays natal, la Lituanie, son arrivée à New York, ses accomplissements en faveur du cinéma d’avant-garde (dont l’Anthology Film Archives) et sa pratique cinématographique.