Banks Violette
19 Apr - 17 May 2008
BANKS VIOLETTE
Exposition du 19.04 au 17.05 2008
Vernissage le 18.04.2008 de 18:00 à 21:00 h
La Galerie Rodolphe Janssen est heureuse de proposer une exposition des œuvres récentes de l’artiste New Yorkais Banks Violette. Il s’agit de sa seconde exposition personnelle à la galerie.
Né à Ithaca (NY) en 1973, Banks Violette a étudié à la Columbia University et la School of Visual Arts de New York. Ces dernières années, ses œuvres ont été exposées dans de nombreuses institutions prestigieuses et lui ont offert une visibilité et une renommée internationale. On notera particulièrement sa participation à la Biennale du Whitney ainsi qu’une Exposition personnelle au Whitney Museum of American Art, sa participation à des expositions importantes au Migros Museum fur Gegenwartskunst-Zurich, au Guggenheim Museum de New York, au Palais de Tokyo à Paris, le Kunstmuseum St. Gallen, la Schirn Kunsthalle de Frankfurt, la Kunsthalle de Bergen en Norvège et le Musée Boijimans van Beuningen de Rotterdam. Banks Violette est également défendu par la galerie Team (NY), Maureen Paley (London), Thaddeus Ropac (Salzburg). Ses oeuvres sont présentes dans différentes collections de musées dont le Museum of Modern Art de New York, le Guggenheim Museum, le Whitney Museum of American Art,...
Au travers de sculptures, de dessins et d’installations dont la noirceur contraste avec l’élégance, Banks Violette se penche sur une part définitivement sombre de la culture américaine. Des fait-divers sordides mettant en scène des adolescents sont souvent la base d’une réflexion sur notre paysage social et la violence latente qu’il engendre. Il illustre le symbolisme de la mort et d’une certaine décadence qu’on retrouve dans la culture Black Metal / Neo Gothique, qui oscille entre Beauté et Cruauté. Une culture parallèle saturée de musique Heavy Metal et de films d’hémoglobine, teintée de satanisme et imprégnée de sophistication « esthétique », expression d’un mal-être et cristallisation des angoisses existentielles d’une certaine jeunesse.
Cette fascination pour l’horreur s’exprime toutefois d’une manière très clinique ; minimale, aseptisée et élégante, au travers de matériaux particuliers qu’il s’est approprié tels que la laque noire, la structure métallique, le néon, la résine de sel ou le verre brisé... L’efficacité de l’emploi de ces matériaux bicolores (noir ou blanc) crée une sorte de fascination qui permet de transcender l’horreur et la dureté du propos factuel et d’accéder au sublime. Violette s’en explique en ces mots : « (...) alors que je m’appuie sur des moments qui peuvent être définis comme étant excessifs, j’essaie de « ralentir » cette information, ou d’édulcorer la dimension immédiatement provocante de l’événement. Cela me semble intéressant de provoquer ainsi une réponse bienveillante, ou immédiate, chez un public, par rapport à un événement que celui-ci approcherait d’ordinaire avec toute une série de préjugés profondément ancrés, guidés par la morale et le bon sens. Ainsi, bien que la racine du projet soit ancrée dans l’excès et l’extrémisme, cela n’est plus le cas pour la représentation finale.»
Pour cette nouvelle exposition, Banks Violette a réalisé deux installations distinctes et à la fois complémentaires car elles nous permettent de cerner assez largement son esthétique.
Au centre de la galerie prend place l’imposante structure minimaliste de 7 mètres de long, un écran noir constitué de 12 panneaux magnifiquement laqués et fixés à une solide structure métallique. Cette installation imposante pourrait être considérée comme un hommage rendu au sculpteur minimaliste américain Fred Sandback dont on retrouve ici l’intérêt pour la dématérialisation.
Au fond de la galerie, un chandelier brisé en aluminium jonche le sol, les multiples éclats se noient dans un tapis de sel. Réalisé à partir d’un véritable chandelier, chaque élément a été moulé puis coulé en aluminium et recouvert ensuite de cristaux de sel. Cette pièce, plus poétique et inquiétante, semble dégager une présence fantomatique presque palpable qui nous poursuit au-delà de la visite.
Exposition du 19.04 au 17.05 2008
Vernissage le 18.04.2008 de 18:00 à 21:00 h
La Galerie Rodolphe Janssen est heureuse de proposer une exposition des œuvres récentes de l’artiste New Yorkais Banks Violette. Il s’agit de sa seconde exposition personnelle à la galerie.
Né à Ithaca (NY) en 1973, Banks Violette a étudié à la Columbia University et la School of Visual Arts de New York. Ces dernières années, ses œuvres ont été exposées dans de nombreuses institutions prestigieuses et lui ont offert une visibilité et une renommée internationale. On notera particulièrement sa participation à la Biennale du Whitney ainsi qu’une Exposition personnelle au Whitney Museum of American Art, sa participation à des expositions importantes au Migros Museum fur Gegenwartskunst-Zurich, au Guggenheim Museum de New York, au Palais de Tokyo à Paris, le Kunstmuseum St. Gallen, la Schirn Kunsthalle de Frankfurt, la Kunsthalle de Bergen en Norvège et le Musée Boijimans van Beuningen de Rotterdam. Banks Violette est également défendu par la galerie Team (NY), Maureen Paley (London), Thaddeus Ropac (Salzburg). Ses oeuvres sont présentes dans différentes collections de musées dont le Museum of Modern Art de New York, le Guggenheim Museum, le Whitney Museum of American Art,...
Au travers de sculptures, de dessins et d’installations dont la noirceur contraste avec l’élégance, Banks Violette se penche sur une part définitivement sombre de la culture américaine. Des fait-divers sordides mettant en scène des adolescents sont souvent la base d’une réflexion sur notre paysage social et la violence latente qu’il engendre. Il illustre le symbolisme de la mort et d’une certaine décadence qu’on retrouve dans la culture Black Metal / Neo Gothique, qui oscille entre Beauté et Cruauté. Une culture parallèle saturée de musique Heavy Metal et de films d’hémoglobine, teintée de satanisme et imprégnée de sophistication « esthétique », expression d’un mal-être et cristallisation des angoisses existentielles d’une certaine jeunesse.
Cette fascination pour l’horreur s’exprime toutefois d’une manière très clinique ; minimale, aseptisée et élégante, au travers de matériaux particuliers qu’il s’est approprié tels que la laque noire, la structure métallique, le néon, la résine de sel ou le verre brisé... L’efficacité de l’emploi de ces matériaux bicolores (noir ou blanc) crée une sorte de fascination qui permet de transcender l’horreur et la dureté du propos factuel et d’accéder au sublime. Violette s’en explique en ces mots : « (...) alors que je m’appuie sur des moments qui peuvent être définis comme étant excessifs, j’essaie de « ralentir » cette information, ou d’édulcorer la dimension immédiatement provocante de l’événement. Cela me semble intéressant de provoquer ainsi une réponse bienveillante, ou immédiate, chez un public, par rapport à un événement que celui-ci approcherait d’ordinaire avec toute une série de préjugés profondément ancrés, guidés par la morale et le bon sens. Ainsi, bien que la racine du projet soit ancrée dans l’excès et l’extrémisme, cela n’est plus le cas pour la représentation finale.»
Pour cette nouvelle exposition, Banks Violette a réalisé deux installations distinctes et à la fois complémentaires car elles nous permettent de cerner assez largement son esthétique.
Au centre de la galerie prend place l’imposante structure minimaliste de 7 mètres de long, un écran noir constitué de 12 panneaux magnifiquement laqués et fixés à une solide structure métallique. Cette installation imposante pourrait être considérée comme un hommage rendu au sculpteur minimaliste américain Fred Sandback dont on retrouve ici l’intérêt pour la dématérialisation.
Au fond de la galerie, un chandelier brisé en aluminium jonche le sol, les multiples éclats se noient dans un tapis de sel. Réalisé à partir d’un véritable chandelier, chaque élément a été moulé puis coulé en aluminium et recouvert ensuite de cristaux de sel. Cette pièce, plus poétique et inquiétante, semble dégager une présence fantomatique presque palpable qui nous poursuit au-delà de la visite.