Joachim Mogarra
07 Feb - 07 Mar 2009
© Joachim Mogarra
L'usine, 2008
Série Les Briquets
Photographie noir et blanc réhaussée de gouache et encre
30,5 x 30,5 cm
L'usine, 2008
Série Les Briquets
Photographie noir et blanc réhaussée de gouache et encre
30,5 x 30,5 cm
JOACHIM MOGARRA
7 février - 7 mars 2009
« J’ai toujours pensé qu’il y avait deux méthodes : agir directement sur le monde ou essayer de le transformer en s’en prenant à son image ».
(Joachim Mogarra)
Joachim Mogarra ne nous aura jamais autant raconté la magie des objets ou l’Odyssée dans son lit que dans la prochaine exposition à la Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois.
Fidèle à la photographie noir et blanc, Joachim Mogarra multiplie les constructions faites d’objets modestes qui viennent ici s’enrichir d’innombrables mots, récits, dessins à travers lesquels les grandes comme les plus intimes histoires se déroulent.
Il sera beaucoup question de littérature : une bibliothèque très
complète constituée des fameux Essais de Montaiga en 28 tomes, des Confessions du bien connu J. Rogama en 12 tomes ainsi que différents journaux aussi fondamentaux que Le Journal des Gourmets, celui de la pêche sans oublier ceux des Arts ou des Voyages avec L’ascension du canapé ou L’Écosse en dix bouteilles.
Nul besoin de tout lire ou d’avoir une pièce indépendante pour les accueillir, cette grande bibliothèque se parcourt par les photographies de la tranche de ces livres.
Le roman-photo figure en bonne place dans cette littérature : il sera possible de faire un Voyage Romantique au travers d’une série de gravures anciennes rehaussées de textes truculents ou encore de revivre ses périples marocains parsemés de routes de mie de pain, de boîtes en carton où des Playmobiles ou d’autres figurines vous guideront.
La série le Gîte et le Couvert vous invite à pousser la porte d’un vulgaire bouchon de champagne (La Maison de l’oenologue) ou à pénétrer dans l’univers d’une carafe (La Maison de Madame Irma).
L’exposition foisonne de titres mais devrait-on plutôt dire de «légendes » car il s’agit bien de cette définition dans ses deux acceptations : donner un sens aux images mais aussi incarner le récit à caractère merveilleux où les faits historiques sont transformés par l’imagination populaire ou par l’invention poétique (Petit Larousse).
Joachim Mogarra est sans aucun doute un artiste de légende !
7 février - 7 mars 2009
« J’ai toujours pensé qu’il y avait deux méthodes : agir directement sur le monde ou essayer de le transformer en s’en prenant à son image ».
(Joachim Mogarra)
Joachim Mogarra ne nous aura jamais autant raconté la magie des objets ou l’Odyssée dans son lit que dans la prochaine exposition à la Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois.
Fidèle à la photographie noir et blanc, Joachim Mogarra multiplie les constructions faites d’objets modestes qui viennent ici s’enrichir d’innombrables mots, récits, dessins à travers lesquels les grandes comme les plus intimes histoires se déroulent.
Il sera beaucoup question de littérature : une bibliothèque très
complète constituée des fameux Essais de Montaiga en 28 tomes, des Confessions du bien connu J. Rogama en 12 tomes ainsi que différents journaux aussi fondamentaux que Le Journal des Gourmets, celui de la pêche sans oublier ceux des Arts ou des Voyages avec L’ascension du canapé ou L’Écosse en dix bouteilles.
Nul besoin de tout lire ou d’avoir une pièce indépendante pour les accueillir, cette grande bibliothèque se parcourt par les photographies de la tranche de ces livres.
Le roman-photo figure en bonne place dans cette littérature : il sera possible de faire un Voyage Romantique au travers d’une série de gravures anciennes rehaussées de textes truculents ou encore de revivre ses périples marocains parsemés de routes de mie de pain, de boîtes en carton où des Playmobiles ou d’autres figurines vous guideront.
La série le Gîte et le Couvert vous invite à pousser la porte d’un vulgaire bouchon de champagne (La Maison de l’oenologue) ou à pénétrer dans l’univers d’une carafe (La Maison de Madame Irma).
L’exposition foisonne de titres mais devrait-on plutôt dire de «légendes » car il s’agit bien de cette définition dans ses deux acceptations : donner un sens aux images mais aussi incarner le récit à caractère merveilleux où les faits historiques sont transformés par l’imagination populaire ou par l’invention poétique (Petit Larousse).
Joachim Mogarra est sans aucun doute un artiste de légende !