Kendell Geers
11 Sep - 15 Oct 2009
KENDELL GEERS
"The Waste Land"
Yvon Lambert a le plaisir d’annoncer la seconde exposition à la galerie de l’artiste Kendell Geers, The Waste Land, du 11 septembre au 15 octobre 2009. L’exposition se tiendra dans la salle donnant sur la rue, à côté de la librairie.
Pour cette nouvelle exposition, l’artiste a choisi le poème The Waste Land (1922) de T.S Eliot comme source d’inspiration. Un poème sombre, à mi-chemin entre satire et prophétie à résonance lugubre; un poème dont la forme même déroute par ses changements de registres, de sujets, de lieux et d’époques, repoussant les frontières de l’expression traditionnelle pour créer un univers à part, invitant à s’interroger sur les sources et les références de la société moderne, qui n’est autre que terrain vague, Waste Land.
Kendell Geers peut sans doute s’approprier les vers du poète qui provoque abruptement son lecteur : « You know nothing? Do you see nothing? Do you remember Nothing? ». Son oeuvre est en effet aussi déroutante et provocante que les mots de T.S Eliot. Il explore un monde dont les fondations, croyances et idéologies se désagrégent. En tant qu’artiste, il essaie d’engager avec la vie, un combat dans lequel les expériences vitales sont conduites à l’extrême. La violence de son oeuvre n’est toutefois pas destinée à soumettre le spectateur à ses vues. Au contraire, il le laisse libre d’accepter ou de refuser l’expérience qu’il propose. « J’essaie de créer des endroits dans lesquels les spectateurs doivent accepter la responsabilité de leur présence dans l’oeuvre artistique. Evidemment, ils sont toujours libres de s’en aller ou de continuer leur chemin mais s’ils décident de prendre part à mon travail, ils deviennent spectateurs actifs... Le danger est quelque chose de présent dans toutes mes oeuvres.
"The Waste Land"
Yvon Lambert a le plaisir d’annoncer la seconde exposition à la galerie de l’artiste Kendell Geers, The Waste Land, du 11 septembre au 15 octobre 2009. L’exposition se tiendra dans la salle donnant sur la rue, à côté de la librairie.
Pour cette nouvelle exposition, l’artiste a choisi le poème The Waste Land (1922) de T.S Eliot comme source d’inspiration. Un poème sombre, à mi-chemin entre satire et prophétie à résonance lugubre; un poème dont la forme même déroute par ses changements de registres, de sujets, de lieux et d’époques, repoussant les frontières de l’expression traditionnelle pour créer un univers à part, invitant à s’interroger sur les sources et les références de la société moderne, qui n’est autre que terrain vague, Waste Land.
Kendell Geers peut sans doute s’approprier les vers du poète qui provoque abruptement son lecteur : « You know nothing? Do you see nothing? Do you remember Nothing? ». Son oeuvre est en effet aussi déroutante et provocante que les mots de T.S Eliot. Il explore un monde dont les fondations, croyances et idéologies se désagrégent. En tant qu’artiste, il essaie d’engager avec la vie, un combat dans lequel les expériences vitales sont conduites à l’extrême. La violence de son oeuvre n’est toutefois pas destinée à soumettre le spectateur à ses vues. Au contraire, il le laisse libre d’accepter ou de refuser l’expérience qu’il propose. « J’essaie de créer des endroits dans lesquels les spectateurs doivent accepter la responsabilité de leur présence dans l’oeuvre artistique. Evidemment, ils sont toujours libres de s’en aller ou de continuer leur chemin mais s’ils décident de prendre part à mon travail, ils deviennent spectateurs actifs... Le danger est quelque chose de présent dans toutes mes oeuvres.