Niele Toroni
09 Jan - 07 Feb 2010
NIELE TORONI
9 janvier-7 février 2010
Yvon Lambert a le plaisir d’annoncer l’exposition de Niele Toroni à la galerie.
Cette dix-septième exposition personnelle de Niele Toroni avec la galerie marque également une longue collaboration entre l’artiste et Yvon Lambert.
Niele Toroni a été, en 1966 et 1967, l’un des protagonistes du groupe BMPT (Buren, Mosset, Parmentier, Toroni) qui critiquait la demarche traditionnelle de la peinture. Sa pensée subversive a bousculé les codes établis. Repensant la peinture dans sa globalité (l’acte de peindre, sa représentation, son support...), il s’est inscrit dans la lignée de l’art conceptuel et minimal.
« Depuis 1967, quand j'interviens comme peintre, je donne à voir des empreintes de pinceau n°50 répétées à intervalles réguliers de trente centimètres. Et ce n'est jamais la même chose. ”
Niele Toroni est toujours resté fidèle à son mode de réalisation. Depuis sa première production, il pratique un geste de « non-recouvrement » de la surface entreprise. Ses empreintes de peinture monochrome ponctuent murs, papiers journaux, toiles ou affiches. Il revendique ainsi le « degree zéro » de la peinture. L’acte prime, il en résulte une oeuvre; et c’est la conception qui reste importante, bien plus que sa finalité : la représentation. Une technique que Niele Toroni aime appeler « peinturetravail ».
Ses oeuvres sont liées au contexte, il cherche à rendre visible la peinture de l’ «ici et maintenant ». Geste immédiat, qui transforme un lieu, et donne à voir un travail sans cesse renouvelé par la perception du spectateur.
« La partie poilue du pinceau (celle qui en principe sert à peindre!) appliquée sur la surface y laisse son empreinte. Et voilà le travail et voilà la peinture. »
Niele Toroni
9 janvier-7 février 2010
Yvon Lambert a le plaisir d’annoncer l’exposition de Niele Toroni à la galerie.
Cette dix-septième exposition personnelle de Niele Toroni avec la galerie marque également une longue collaboration entre l’artiste et Yvon Lambert.
Niele Toroni a été, en 1966 et 1967, l’un des protagonistes du groupe BMPT (Buren, Mosset, Parmentier, Toroni) qui critiquait la demarche traditionnelle de la peinture. Sa pensée subversive a bousculé les codes établis. Repensant la peinture dans sa globalité (l’acte de peindre, sa représentation, son support...), il s’est inscrit dans la lignée de l’art conceptuel et minimal.
« Depuis 1967, quand j'interviens comme peintre, je donne à voir des empreintes de pinceau n°50 répétées à intervalles réguliers de trente centimètres. Et ce n'est jamais la même chose. ”
Niele Toroni est toujours resté fidèle à son mode de réalisation. Depuis sa première production, il pratique un geste de « non-recouvrement » de la surface entreprise. Ses empreintes de peinture monochrome ponctuent murs, papiers journaux, toiles ou affiches. Il revendique ainsi le « degree zéro » de la peinture. L’acte prime, il en résulte une oeuvre; et c’est la conception qui reste importante, bien plus que sa finalité : la représentation. Une technique que Niele Toroni aime appeler « peinturetravail ».
Ses oeuvres sont liées au contexte, il cherche à rendre visible la peinture de l’ «ici et maintenant ». Geste immédiat, qui transforme un lieu, et donne à voir un travail sans cesse renouvelé par la perception du spectateur.
« La partie poilue du pinceau (celle qui en principe sert à peindre!) appliquée sur la surface y laisse son empreinte. Et voilà le travail et voilà la peinture. »
Niele Toroni